JPАT0007 : pоème PRINTЕMPS !

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

PRINTEMPS !

Ô Printemps ! la tendre reine des saisons

Seule, capable de me remettre au diapason

Pourquoi ne m’apportes-tu, l’une de tes belles fleurs ?

Celle, qui saurait atténuer mes peines et mes douleurs.

Comme un gladiateur s’est dénudé de la peur

J’ai beau cherché à nu sous la dictée de mon cœur

La dépravation se mit à hue et à dia sur mon chemin

Comment saurais-je tenir une rose épineuse en main ?

Mon cœur est assoiffé d’amour et de tendresse

Pourtant les oiseaux sont ivres de caresse

Malgré, le rayonnement du soleil sur la plage

En moi, il n’y a qu’un froid et l’espoir qui nagent

Les vagues me proposent une image sur le rivage

Je ne puis empêcher en moi, un si grand ravage

Oui, c’est son portrait, ma dulcinée d’antan

Mon premier amour, que mon cœur adorait tant !

Sur le sable, je revois ses sublimes yeux captivants

Et la bouche, montée des suaves lèvres d’un enfant

Toujours le même regard et le sourire de nos cinq ans

Par ces charmes, j’ai envie d’acclamer : ‘’ J’t’aime ‘’, tant

Mon Dieu ! Comment pouvais-je l’aimer d’un amour si fort ?

Même quand, elle ferait fi de mes tristes sorts !

Elle est bien, dans les bras d’un pactole ricaneur

Pourtant, je n’aime qu’elle, pour mon malheur

Les amis, peut-être, me conjurent à tort

Tout comme je viens de battre un record.

Mais, Ce n’est pas un cas trop fortuit

Si pour de l’amour réel, on me réduit

Avant tout, elle était l’oxygène de mes poumons

Ma poésie de chaque jour, douée de renom

La guitare qui me procurerait les sons les plus recherchés

Et oui, cette vérité, j’en ai marre de la cacher !

Mais, n’ai-je pas assez souffrert et subi ?

Printemps, j’aimerais que tu me protèges des maudits

Déjà, la mer me donne son mot d’honneur

Pour me guider, sa fameuse astérie est à l’honneur

Bien avant de faire place à l’été

Printemps, tu dois me laisser la naïade rêvée

Car, pour mon anniversaire prochain

Il me faudrait un bon et tendre prochain.