citations 11

Publié le 24 juin 2011 par Dubruel

Vous avez bonne mine.

Guitry : « Ce n’est pas à la mine que j’ai mal. »

A un de ses amis qui souffrait, Yves Mirande : « tu noies tes chagrins dans l’alcool ; méfies-toi, ils savent nager.

L’homme est présent sur la terre depuis 40000 ans, ramenons par la pensée cet âge à celui  de 40 ans (l’âge d’un homme en pleine vitalité). Dans cette fiction, l’ère chrétienne dure depuis deux ans, la première révolution industrielle date d’un mois, l’ère atomique s’est ouverte il y a une semaine, la découverte du pétrole saharien est d’avant-hier.

Cette anamorphose nous donne une idée saisissante du régime auquel est soumise l’humaine inertie.

« Mazarin, psychologue sans œillères et sans scrupules, pensa sans doute que la fidélité ne lie qu’imparfaitement, alors que certains vices asservissent totalement. »

(Georges Poisson, « cette curieuse famille d’Orléans »)

Le poète indou Bilhana échappa au supplice pour avoir improvisé, un instant avant le moment fatidique, cinquante strophes brûlantes qui décrivaient les voluptés qu’il allait perdre.

Une définition de la peinture moderne :

Le tableau est intitulé : « le passage de la mer Rouge par les Hébreux. »

-pourquoi votre tableau est-il blanc ? On n’y distingue rien, demandait un visiteur à l’artiste.

-très simple, explique le peintre : les Hébreux ?, ils sont passés. Les Egyptiens ?, ils ne sont pas encore arrivés. La mer Rouge ?: elle n’est pas encore refermée. Alors, il n’y a rien.

Ne m’aidez pas à mettre mon pardessus : je n’y arrive déjà pas tout seul. (Tristan Bernard)

Vous qui connaissez le vieux Paris, quelle est cette dame ? (Tristan Bernard)

Partir, c’est mourir un peu (ce vers est tiré du « rondel de l’adieu », rapporté par Edmond Haraucourt, conservateur du musée de Cluny dans son « choix de poésies ».

Et Soro ajoute : oui !, mais mourir…c’est partir beaucoup.

Son sommeil était de beaucoup ce qu’elle avait de plus profond ! (S.Guitry)

SIEYES : je vais vous dire ma façon de penser.

RIVAROL : épargnez-moi la façon et dites-moi la pensée.

-Où placez-vous l’humour ?

Sacha Guitry : « parmi les vertus capitales. »

Napoléon : « aimez-vous toujours les hommes ? »

Madame de Custine : « oui, Sire, quand ils sont polis. »

Cambronne, on y songe avec peine

Ne se montra pas bien Français :

Crier aux ennemis le mot qui porte veine,

C’était fatalement assurer leur succès.

(Tristan Bernard, né en 1866)

« Promenade » : le premier des plaisirs insipides. (Voltaire)

Il faut refaire la France, disait un orateur

-Comme si elle n’était pas toujours refaite, la pauvre,

Dit le journaliste Aurélien Scholl (1833-1902), à cet endroit du discours.