Quand l'inspecteur s'emmêle

Publié le 26 juin 2011 par Olivier Walmacq

De nouveau promu agent de la sûreté, Jacques Clouseau doit résoudre une affaire de meurtre, où selon tout le monde, le coupable serait une femme de ménage, sauf pour Clouseau...

La critique nudiste de Borat

Après le succès phénoménal de La Panthère Rose, Blake Edwards décide de donner suite aux aventures de Jacques Clouseau, flic aussi gaffeur que raté interprété par Peter Sellers.
Quand l'inspecteur s'emmêle instaure de nombreuses nouveautés. Tout d'abord, c'est le seul épisode avec L'infaillible Inspecteur Clouseau (le hors série avec Alan Arkin) à ne pas avoir "la Panthère Rose" dans son titre, ni le diamant dans son intrigue.
Ensuite, deux personnages récurrents de la saga font leurs apparitions: le commisaire Dreyfus incarné par Herbert Lom et Kato interprété par Burt Kwouk.
Des protagonistes clés de cette saga, voire totalement indispensables. Avec Sellers, ils créent un vrai festival de conneries, et cela, pour notre plus grand plaisir.

On retrouve également Elke Sommer, George Sanders et André Maranne (autre acteur fétiche de la saga). Dans cet épisode, Clouseau n'est plus marié.
Pas étonnant vu le coup fourré que lui a fait sa femme. Alors quand il rencontre la belle Maria Gambrelli, il en tombe fou amoureux, même quand elle est gravement accusé de meurtre.
Ce dernier est représenté dans une ouverture en plan séquence de grande beauté. Sinon Clouseau se révèle encore pire qu'avant.
Il accumule les conneries (dont une mémorable séance d'interrogatoire, où le pauvre piano y passe) au point de rendre fou son supérieur, à savoir Dreyfus, complètement fou.
Au point de devenir cardiaque, d'avoir de la tension et de vouloir tuer Clouseau. Le flic qui veut tuer un de ses congénères, oula!

Comment ne pas rire face aux énervements de Dreyfus? A la limite, on le comprendrais presque. Lom est donc formidable. Clouseau a aussi l'appui de Kato (est-ce une référence au personnage de Bruce Lee dans Le Frelon Vert? En tous cas, ça en a tout l'air), son majordome asiatique très personnalisé. Et pour cause, le bonhomme doit attaquer son patron à tout moments.
De grands moments de rigolade avec un Sellers totalement énorme et ventard en karatéka de mes deux et Kwouk est mémorable également.
Le dénouement est lui aussi d'une ingéniosité tordante. (Attention légers spoilers) Edwards laisse parler ses protagonistes, le spectateur ne sachant jamais qui est le réel coupable même si on se doute que ce n'est pas la belle Maria. Une bonne astuce.

Un second volet supérieur à son aîné, faisant naître deux personnages incontournables.

Note: 19/20


Quand l'inspecteur s'emmêle - Trailer