En fait, j'ai été attirée par la critique dithyrambique entendue sur Europe 1 voici moins d'une semaine, à propos de ce sixième volume d'une saga dont le premier tome date de ...1986. Et, par pur hasard, faisant du nettoyage dans la chambre de Florence et Nicolas surchargée de livres, je suis tombée sur les quatre premiers albums de la série.
Moi qui suis fana de BD, il faut croire que je ne suis pas l'actualité avec assez de vigilance, puisque j'ignorais tout de cet auteur belge, Yslaire. Il est vrai aussi que la production BD, vrai phénomène éditorial en France, est énorme. Alors voici ce que je pense après avoir passé un après-midi à parcourir ces quatre premiers chapitres qui forment une saga mais sont sensés représenter une histoire complète chacun.
Le dessin est superbe, c'est vrai. Une BD pour grandes personnes, découpée comme au cinéma, avec une documentation historique particulièrement fouillée. Les amours contrariées de Bernard et Julie se déroulent en 1848, en pleine révolution. Le Paris des barricades est remarquablement rendu. Le choix d'une palette de couleurs restreinte au brun noir et rouge ajoute à la dynamique du récit. Certaines planches sont de vrais tableaux et on comprend le temps passé entre chaque parution.
Maintenant, si Nicolas à qui appartiennent ces BD le souhaite, je commanderai le tome 5 et le tome 6 qui vient de sortir le 15 juin.
Sambre, La mer vue du purgatoire par Yslaire, BD, Chez Glenat, 13,50€