Pathologies chroniques : bilan

Publié le 29 juin 2011 par Sophielaurerenee

Extrait de la revue de presse de mediscoop du 29 juin 2011

« Un Français sur six est atteint d’une maladie chronique »
Les Echos
Les Echos fait savoir que « 9 millions de personnes en France souffrent d'une maladie chronique comme le diabète, le cancer, l'hypertension ou la schizophrénie. Cela représente 15,5% des assurés du régime général, soit une personne sur six. […] Si la tendance se poursuit, on passera à 17% en 2014 ».
Le journal précise que « la hausse a frôlé les 4% l'an dernier, selon un rapport transmis hier aux administrateurs de la CNAM, [alors que] le taux de croissance oscille entre 3,5% et 4,2% par an depuis 2005. […] Pris en charge à 100% par la Sécurité sociale pour leur pathologie, ces patients concentrent les deux tiers des dépenses de santé remboursées ».
« Dans le même rapport, l'assurance-maladie identifie des gisements d'économies : médicaments prescrits à l'hôpital, tarifs hospitaliers et arrêts de travail notamment », continue le quotidien.
Les Echos retient ainsi que « le diabète vient de prendre la première place des affections, avec 1,9 million de malades (+ 6,5%), passant devant les cancers (+ 3,7%). […] L'espérance de vie des malades progresse - la pathologie est mieux traitée. Les ALD représentent les deux tiers des remboursements, et environ 90% de leur croissance. A eux seuls, les coûts liés au diabète atteignent 10 milliards d'euros ».
« Autant dire que la maîtrise des ALD est essentielle pour équilibrer les comptes. Mais les pouvoirs publics sont un peu démunis, car c'est la hausse du nombre de malades qui alourdit la facture », observe le journal.
Les Echos explique que « pour réduire le déficit, l'assurance-maladie identifie d'autres «gisements d'efficience» que les ALD. […] Les médicaments prescrits à l'hôpital, d'abord. La CNAM pointe la «forte croissance» des dépenses de molécules onéreuses. […] Les soins hospitaliers ensuite. Le rapport dénonce «une absence de cohérence dans les tarifs et remboursements aux assurés» ».
Le quotidien note que « pour certains actes, les cliniques sont plus chères que le public. C'est le cas pour les endoprothèses vasculaires - 80.000 séjours pas an -, certains pontages aortocoronariens, la chirurgie de l'obésité, etc. ».
« Pour «un nombre important» d'actes chirurgicaux, c'est l'inverse. Le tarif facturé par les hôpitaux à la CNAM est supérieur à celui du privé, même en intégrant les dépassements d'honoraires des médecins. Le rapport recense 8 exemples pour lesquels «l'écart va jusqu'à 25%» », ajoute Les Echos.
Le journal note enfin qu’« en ville, l'assurance-maladie critique «une grande hétérogénéité des durées moyennes d'arrêt de travail pour des situations identiques». Et cela, malgré des «fiches repères de durée indicative d'arrêt de travail» après les actes chirurgicaux les plus courants diffusées auprès des médecins prescripteurs ».