tiers-mondialisation

Publié le 02 juillet 2011 par Hoplite

« Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population »

Guide de recommandations de l’OCDE, Bernard Conte, Contre-Info.

« Il n’existe aucune garantie que les protections qui prévalent dans les sociétés occidentales seront préservées dans celles qui deviennent non-occidentales. Aucune raison historique ne force à croire que des gouvernements basés sur les libertés individuelles survivront à la disparition des peuples occidentaux. L’Afrique post-coloniale est révélatrice. Dans sa plus grande partie, le continent Noir retourne à ses mœurs ancestrales, renforcées par une infusion d’armes occidentales modernes, comme cela a été montré par les carnages somalien et rwandais. Ce qui bouleverse notre très profond sens de la compassion est compréhensible. Mais le sentimentalisme ne devrait pas nous aveugler quant aux implications à long terme que cela aura sur notre propre survie. De même que de donner de la nourriture à des populations incapables de se nourrir ne fait que hâter l’inévitable catastrophe démographique, déverser en Occident des populations du Tiers Monde accélère simplement la transformation de l’Occident en une extension du Tiers Monde. »

Jane Jacobs, Dark Ages Ahead, 2004.

Entre les gentilles recommandations de l'OCDE (sur les bons conseils des "experts"  de la City, de Wall Street et de la commission européenne), et la colonisation tranquille de ce continent par des cohortes de barbares, pas de quoi s'inquieter, juste rester cool (comme Fonzie).



Important d'avoir des figures, des modèles à suivre dans le chaos. Si possible des hommes (ou des femmes) qui ont eux-mêmes connu des époques troublées.
Thomas Molnar dans un de ses livres, Moi, Symmaque, parle de ce sénateur romain contemporain de la dissolution de l'empire et qui ne comprend plus le monde dans lequel il vit.
La figure de l'anarque de Jünger est cruciale, comme celle de l'empereur Marc-Aurèle. Tous ces hommes ont connu le chaos, l'effonfrement de leur monde, la guerre. Et ont survécu.
Même contemplatifs ou stoïciens, ils ont combattu et lutté contre ce qu'ils croyaient être le mal.