Futile, comme une visite au musée

Publié le 03 juillet 2011 par Gentlemanw

La futilité est comme la légèreté des ballades d'été, on ne sait où l'on va, mais on choisit de marcher, de s'arrêter devant une vitrine, de se poser sur un banc en attendant le passage des autres. Le silence est là, celui du jour avec des frémissements du vent dans les feuilles larges les roses trèmières qui poussent par hasard devant ce mur, avec quelques oiseaux piailleurs de passage. 

Doucement, avec la chaleur de l'été vous cherchez le sens de vos errances, comme un bonheur gratuit, celui de ne plus avoir ni agenda, ni horaires, ni même un but pour la journée, mais juste ce sentiment fort de choisir avec lenteur, sans instinct mais plutôt avec un total relâchment, la suite de votre journée. Flâner, errer au gré des rayons de soleil, donner un mouvement à votre corps, en paréo, en retour de plage, en simple jean retroussé si vous êtes encore en ville, de couleur corail, de couleurs pastels suivant votre choix du matin. Une blouse longue sur votre corps, légère, quasi inexistante pour poursuivre les pas de votre corps. Ballerines ou sandales, tropéziennes, tout doit être dans la finesse.

DUPONT l'inventeur de la fibre Nylon, des bas Nylon

Je vous laisse ouvert la porte du musée, si vos yeux cherchent aussi la finesse, quelques pas à droite, ou à gauche pour visiter les galeries de ce lieu futile, dédié à la beauté ancienne des bas nylon. Une époque futile de pleine croissance, où les femmes commençaient suivant leurs conditions sociales à prendre soin d'elle-même, à prendre possession de leur féminité.

Souvenirs d'une génération, symbole de la mode, et d'un style d'élégance, d'hier ou d'aujourd'hui.

PRESTIGE, fabricant (australien il me semble) 

de bas, de lingerie

Publicité des années 50 (1953) avec ce symbole dela finesse extrême

Elégance des cosmétiques Elizabeth ARDEN

BON DIMANCHE

Nylonement