Les Feux de la nuit

Par Silice
Quand on voit la pochette rose fushia des feux de la nuit, on prend peur, on se dit que c'est un joyeux nanard, sauce teenage movie mode année 80 et en vachement moins bien que Breakfast club ou autres conneries de John Hughes devenu cultes... non, on se dit que ce film c'est le film qui va se retrouver totalement has been en deux ans (et comme il a été tourné il y a plus de 23 ans... ça fait un peu peur) mais il y a un "mais" et de taille, la présence de ce cher Michael J. Fox... alors on se laisse tenter et on achète ce film qui semble plus que pourri pour 49 centimes sur un site dont je tairai le nom, par principe.Et voilà, on se retrouve là, un soir, à se dire que, peut-être que ce film fera l'affaire, après tout, il ne semble pas prise de tête et puis merde on l'a payé et rien que pour entendre et voir Michael J. Fox... et bien ça vaut le coup. Premier choc : l'acteur qui joue Marty McFly n'est pas, ici, un adolescent cool qui fait du skate et du Rock n'Roll mais un jeune homme travaillant dans la presse américaine et qui passe ses nuits à boire, sniffer de la coke et éventuellement draguer !
Tu l'avais pas vu venir celle-là, Marty !
Je vous mentirais si je vous disais que les Feux de la nuit est un chef d'oeuvre mais il n'est pas aussi pourri que son titre ou son affiche pouvait le laisser penser et c'est sans doute la présence de Marty qui vous fait apprécier un film qui n'a tout compte fait pas grand chose pour lui. Pour sa défense, le film a un bien meilleur nom en anglais "Bright Lights, Big City" et aussi une affiche bien moins ridicule et lollipop.

Juste pour que vous compreniez mon appréhension.


Le film, malgré son humour, est assez sérieux ; on découvre la vie de Jamie Conway et sa vie est plutôt misérable quand on y pense, les éléments permettant de la comprendre débarquent au fur et à mesure. La vie de merde d'un jeune homme pas pauvre du monde occidentale ; oui, ce n'est pas parce qu'on habite New York (Big City) que la vie est spécialement rose. Le jeune Jamie s'enfonce peu à peu dans la drogue et la décadence.
Au final, on n'est pas transcendé c'est certain, mais Les feux de la nuit est un film assez potable en lui-même et qui devient plutôt bon si l'on apprécie Michael J. Fox qui colle parfaitement au personnage de Jamie. C'est bien le genre de film que l'on oublie assez rapidement après l'avoir vu mais bon, on ne passe pas un mauvais moment devant et c'est déjà ça.