Cannabis : comment juger ?

Publié le 10 juillet 2011 par Infodrogue


Qui veut la dépénalisation du cannabis ? Les adeptes de la fumette bien sûr et ceux qui veulent s’en faire des alliés (politiques, dealers etc..).

Pour les premiers, ils ne peuvent malheureusement pas voir les dégâts que cela cause vu que « c’est avec ça qu’ils jugent » comme dirait Coluche, car, comme ils le disent si bien eux-mêmes : « cela efface leurs problèmes »…et le reste.

Pour les autres, ceux qui ont des intérêts dans le commerce des psychotropes, cela relève de la justice ou du sordide calcul de voix en période pré-électorale…

Pour l’ensemble de la population, les parents, les éducateurs, les soignants… ils sont écartelés entre ce qu’ils vivent et la banalisation des théories « fumeuses » totalement illogiques pour « résoudre le problème ».

Car problème il y a, tout le monde peut le constater !

Bien placés pour voir les ravages causés par la drogue dite « douce » (selon les doués du marketing), les bénévoles de l’association  Non à la Drogue, Oui à la Vie , depuis des années sur le terrain, mettent toute leur énergie à informer parents, jeunes, enseignants…sur les dangers du joint ainsi que toutes les drogues.

A Marseille, Ils étaient à la rue St Ferréol ce samedi 9 juillet pour distribuer gratuitement des livrets d’information et discuter avec les gens afin d’enlever les doutes et les fausses données largement semées en période pré-électorale.

Heureusement certains magistrats sont conscients du problème et bien renseignés sur le danger du cannabis ainsi ce vice procureur de la Sarthe, Marie Agnès Joly, en charge des dossiers stupéfiants proteste : «La question fait débat dans certains partis politiques. Seulement, le cannabis n’a plus rien à voir avec celui des années 60/70. Il contient dix fois plus de THC (principe actif du cannabis) et crée beaucoup plus de dépendance. Cette drogue est un fléau, favorisant la désocialisation, l’isolement, mais aussi l’apparition de schizophrénie. C’est scientifiquement avéré. Je ne suis pas favorable à la dépénalisation. »

«  C’est une position bien courageuse,à l’heure actuelle, que dedire la vérité ainsi que l’exprime ce magistrat »souligne M. Galibert, président de l’association  Non à la Drogue, Oui à la Vie « car elle s’attaque à des intérêts puissants.

Et d’ajouter « D’autre part, si le cannabis est bien plus dangereux qu’avant, c’est qu’il est transformé génétiquement. Ce sont des OGM. Voilà un point que certains « verts » devraient considérer, du moins pour ceux qui prônent les produits sains et naturels ! »

Ne faisons pas l’autruche ! Si le cannabis était dépénalisé, voire légalisé et avec une culture contrôlée par l’état, il aurait un taux de THC bien moindre que les variétés actuelles de Niederwiet ou de Shunk par exemple qui se vendraient alors sur le marché noir … cela n’arrangerait absolument pas le trafic qui continuerait de plus belle et serait encore plus difficile à contrôler… avec en prime héroïne et cocaïne.

« L’intelligence est l’aptitude à percevoir, poser et résoudre les problèmes » écrivait le philosophe Ron Hubbard, et il semblerait bien que cette capacité disparaisse peu à peu chez nos hommes politiques.  

Le seul moyen de juguler le fléau consiste à  faire de la prévention efficaceet cela passe par l’information et l’éducation dés le plus jeune âge.

C’est pourquoi la campagne de prévention de l’association « Non à la drogue, oui à la vie » apporte des connaissancesà travers des « kits de prévention » comprenant, 13 brochures factuelles sur les drogues les plus courantes (Cannabis, Héroïne,Cocaïne, Crack, Ecstasy, LSD, Antidouleurs, Crystal Meth, Ritaline, alcool, drogues psychotropes prescrites ou drogues par inhalation), ainsi qu’une série de 16 spots vidéo de 30 secondes intitulés « ils ont dit, ils ont menti »  et enfin plus de 200 témoignages vidéo basés sur des expériences authentiques. Ces kits sont distribués gratuitement

Un manuel de l’enseignant est également mis à la disposition des éducateurs afin de dispenser la connaissance dans les milieux scolaires.

Pour obtenir davantage d’information sur les actions de l’association ou pour télécharger ou obtenir gratuitement ses publications, visitez le site internet : www.nonaladrogue.org