FrancoFolies jour 1 : « Quoi, moi une princesse? »

Publié le 12 juillet 2011 par Swann

Départ pas fraîche à 7h20… levée à 5h30 Oui, j’habite Paris, mais je suis du genre très longue à la détente surtout quand j’ai moins de trois heures de sommeil à mon actif… Autant dire que je n’allais pas être très fraiche au rendez-vous ! Mais l’excitation a fait que finalement j’arrive à Montparnasse avec vingt minutes d’avance. Le Temps de prendre un café, un croissant, et d’attendre LaBlonde, mon acolyte de festoch  ! C’est mon premier festival officiel dans la peau d’une journaliste, presque vrai du coup, la fatigue on oublie !!

Arrivée à 10h15… voyage sans encombre, si ce n’est un pouce brulé par un café beaucoup trop chaud, qui a failli finir sur les genoux d’un jeune homme, qui je pense aurait pu perdre tout ce qui fait de lui un homme…ça s’est joué à quelque centimètre près !

Une valise de 20 kilos, deux sacs, des bottes, et 30°…Périples dans les rues de la Rochelle. Pas possible de récuperer la chambre avant 14h. On décide de chercher les accréd sur le festival, et oh chance on découvre les dessous du festival. Personne dans les allées, Scène de bain qui installe sa fausse salle de bain pour les sessions acoustiques. La grande scène est en plein montage, et le sentiment qu’on a le festival pour nous toutes seules nous envahit. Du coup on traine et flâne en se disant que le mardi se serait sans doute noir de monde.

Pause Coca en terrasse (qui s’avère être un PEPSI. INADMISSIBLE…non mais). Un serveur super aimable…ça fait bizarre, tant de gentillesse dans une personne, on le penserait presque fou !

1er changement de vêtements, on enfile les maillots de bain. Bikini deux pièces rouge, on est prête à faire un remake d’Alerte à La Rochelle ! Larvage pendant quelques heures…une ou deux je me rappelle plus très bien… Oui, tu notes bien qu’on est pas passé encore par l’hôtel, du coup on se trimballe nos valises et tout ce qui va avec… Et sur la plage, on a juste l’impression d’avoir établi un véritable camp retranché. Pas très grave, pour une journée on est en vacance, et on se dit que putain, vu l’année de folie qu’on vient de traverser c’est bien mérité.

On se dirige ensuite vers l’hotel…Enfin on essaie. Et deux blondes (dont une vraie) dans une ville inconnue avec un sens de l’orientation aussi fiable qu’un GPS en Amazonie, autant dire, qu’en l’espace d’une heure et demi, on a visité la Rochelle de bout en bout. Un peu paumées, et un peu sur les nerfs, c’est là qu’on tombe nez à nez avec…deux Namasté…Suréaliste, on sait que le groupe doit jouer à la Rochelle, mais seulement samedi. Du coup étrange on se demande un peu ce qu’ils font là ? Réponse, ils ont prévu de jouer dans un camping le soir même, qui s’avèrera être situé à deux pas de l’Appart-hôtel ou nous sommes loger. Sache que quelques heures plus tard, on tombera une nouvelle fois par hasard sur un troisième Namasté. Oui c’est vrai le hasard fait bien les choses, mais quand même ça fait flipper des fois.

Camping concert : les pieds dégueu, la robe degueu, passage quasi oublié par les toilettes. Ben oui; princesse oblige, je ne peux pas rester avec les pieds sâles. Contorsion, levée de jambes très haut pour atteindre le lavabo (et là je remercie mes 18 ans de GRS qui m’ont permis d’avoir un peu de souplesse quand même).

Pause restau…il est 21h, et on oublie qu’il faut diner. Et là, dilemne : on se la joue sérieuses ou pas ? Salade ou pizza ? Finalement ça sera de la salade.

On rentre chez nous. Et là, j’ai mal aux pieds, je décide tout simplement de retirer mes tongs. Mon côté hippie comme j’aime dire. Mais il y a des cailloux partout, donc on marche sur la pointe des pieds ! Pointe ?

Princesse ? Danse ? Ballerine ! Tiens donc, si on faisait des trucs stupides ? Genre se prendre pour une danseuse ? Rappelles-toi tes 18 ans de GRS Swann ! Aïe, pas d’échauffement, un an d’arrêt total de la pratique, 5 kg dû à l’arrêt justement, et j’ai un peu de mal à attraper mon pied pour faire ce qu’on appel une boucle pied-tête… en patinage c’est une Biellman. (et là je regrette d’avoir souffert 18 ans durant, pour perdre une bonne partie en seulement un an!)