élections de mai 2012

Publié le 16 juillet 2011 par Dubruel

Martine Aubry Présidente de la République en 2012 ? Michel Garroté

Publié le 13 juillet 2011 par Michel Garroté

Dans ‘Le Point’, on peut lire (mes propres commentaires figurent entre parenthèses) : « Nicolas Sarkozy (ndmg – à 27%) serait en tête du premier tour de la présidentielle dans l'hypothèse d'une candidature de Martine Aubry (ndmg – à 25%), mais à égalité avec François Hollande (ndmg – à 26%) si ce dernier défendait les couleurs du PS, selon un sondage CSA pour BFM TV/RMC/20 Minutes publié mercredi (ndmg – 13 juillet 2011). À la question "si le premier tour de l'élection présidentielle avait lieu dimanche prochain, pour (quel candidat) y aurait-il le plus de chances que vous votiez ?", 26 % des personnes interrogées répondent Nicolas Sarkozy, à égalité avec François Hollande si ce dernier est le candidat socialiste » (Note de Michel Garroté – Dans un récent sondage sur les primaires du PS, Martine Aubry et François Hollande sont à égalité avec 41 % chacun).

‘Le Point’ : « Ils devancent Marine Le Pen (17 %), Jean-Louis Borloo (8 %), Jean-Luc Mélenchon (7 %), François Bayrou (6 %), Eva Joly (5 %), Nathalie Arthaud et Dominique de Villepin (2 %), Nicolas Dupont-Aignan (1 %) et Philippe Poutou ainsi que Christine Boutin (0,5 %). Si Martine Aubry était désignée candidate du PS, elle serait derrière Nicolas Sarkozy (27 %) avec 25 % des intentions de vote, devant Marine Le Pen (16 %). Au cas où Ségolène Royal défendrait les couleurs socialistes, elle recueillerait 17 % des voix, à égalité avec Marine Le Pen, derrière Nicolas Sarkozy (28 %) » (Note de Michel Garroté – Donc Sarkozy oscille entre 26% et 27% ; cela me semble beaucoup, mais admettons. Je rappelle, tout de même, qu’à un moment donné, 7 Français sur 10 déclaraient refuser de voter en 2012 pour Sarkozy. Celui-ci serait donc élu, en 2012, alors que 70% des Français ne voulaient plus de lui. Admettons. Marine Le Pen à 17 %, cela me semble peu, les instituts de sondages ayant tendance à donner 17% au Front National lorsqu’il est à 25%. J’ajoute que dans un deuxième tour, opposant Martine Aubry à Sarkozy, le report des voix de gauche et d’extrême-gauche sur Aubry sera sans doute massif ; tandis que le report des voix du centre et du Front National sur Sarkozy ne sera pas forcément massif).

‘Le Point’ : « Pour le directeur du département opinion de CSA Jérôme Sainte-Marie, on assiste à une "polarisation autour des candidats principaux, dans un contexte d'affaiblissement de l'extrême gauche et de stagnation de Marine Le Pen". "Un 21 avril (ndmg – en 2002, avec Chirac et Le Pen vainqueurs du premier tour, et, le socialiste Jospin éjecté à jamais dans l’invisible cosmos) serait invraisemblable, poursuit-il, sauf dans l'hypothèse où Ségolène Royal serait investie par le Parti socialiste. Les deux candidats les mieux placés rassembleraient ensemble plus de 50 % des suffrages du premier tour. Aux dépens de Dominique de Villepin et de Jean-Louis Borloo, cette polarisation profiterait surtout à Nicolas Sarkozy" » (Note de Michel Garroté – Les sondeurs se sont lamentablement plantés sur le fameux premier tour du 21 avril 2002 ; par conséquent, leurs spéculations sur une polarisation qui profiterait à Sarkozy, en 2012, ne m’impressionne pas le moins du monde).

‘Le Point’ : « En ce qui concerne la primaire socialiste, François Hollande (34 %) est préféré des sympathisants de gauche, devant Martine Aubry (32 %) et Ségolène Royal (16 %). Ils sont suivis de Manuel Valls (3 %) et de Arnaud Montebourg et Jean-Michel Baylet (1 %). Parmi les seuls sympathisants PS, Martine Aubry et François Hollande sont à égalité (41 %), distançant largement Royal (11 %) et Valls (2 %), Montebourg (1 %) et Baylet (0 %) », conclut ‘Le Point’ (Note de Michel Garroté – En clair, chez les socialistes, Martine Aubry et François Hollande seraient à égalité avec chacun 41 %. Quant à moi, je pense que Martine Aubry a un plus grand soutient à gauche que Hollande ; par conséquent, les socialistes, pourraient « voter utile » dès le premier tour, et, donc, voter pour Martine Aubry ; nous verrons bien, en 2012, si je me suis trompé).

De son côté, ‘Le Télégramme’ publie un article – relativement intéressant – sur les candidates et candidats aux primaires du parti socialiste français (mes propres commentaires figurent entre parenthèses).

‘Le Télégramme’ : « François Hollande, Martine Aubry, Ségolène Royal, Arnaud Montebourg, Manuels Valls, et Jean-Michel Baylet. L'un (e) de ces six candidats représentera le PS lors de la course à la présidentielle. Le dépôt des candidatures est désormais clos » (Note de Michel Garroté – Le dépôt des candidatures est peut-être clos ; mais en cas de victoire de la gauche, s’est le dépôt de bilan qui sera ouvert, sans plus jamais être clos. Vous me direz, comme Fernandel : avec Sarkozy ou Félicie aussi).

‘Le Télégramme’ : « François Hollande. Il s'est officiellement déclaré candidat à la primaire socialiste dès le 31 mars depuis son fief de Tulle, en Corrèze. Hier, il a déposé à Paris ses parrainages et présenté son équipe de campagne. L'ex-compagnon de Ségolène Royal, 57 ans, a indiqué qu'il s'agissait de la ‘première étape d'un long parcours qui va nous conduire, je l'espère, je le veux, à l'alternance en 2012’. Dans le sondage le plus récent, (8 et 9 juillet), l'ancien patron du PS (de 1997 à 2008) serait le favori pour la primaire socialiste pour l'ensemble des Français. Les sympathisants de gauche le placent en revanche en seconde place derrière Martine Aubry » (Note de Michel Garroté – C’est bien ce que j’écrivais : à tout prendre, la gauche préfère Martine Aubry à François Hollande. Elle est, selon la gauche, l’option « la moins pire »).

‘Le Télégramme’ : « Martine Aubry. Elle avait passé une sorte de pacte avec son ‘ami’ DSK, stipulant que l'un (e) ne se présenterait pas face à l'autre à la primaire. DSK étant jugé hors course fin juin, Martine Aubry, remplie d'émotion, a décidé, le 28 juin depuis sa mairie de Lille, de proposer sa candidature ‘à l'élection présidentielle’, évoquant à peine l'étape de la primaire socialiste. ‘Je prends aujourd'hui devant vous l'engagement de la victoire en 2012’, explique-t-elle ce jour-là devant la nuée de journalistes. Martine Aubry a réussi, durant ses années de Première secrétaire du parti, à remettre sur pied un PS à genou et éclaté après la présidentielle de 2007. Elle a fait valider à l'unanimité le projet du PS pour 2012. La ‘Dame des 35heures’, 60 ans, a le soutien des classes populaires, d'une partie de l'aile gauche de son parti, de la gauche en général : elle est la préférée des sympathisants (35%) pour la primaire, devant Hollande (34%) » (Note de Michel Garroté – Si Martine Aubry, le 28 juin, a proposé sa candidature à l'élection présidentielle, en évoquant, à peine, l'étape de la primaire socialiste, ce n’est certainement pas un hasard).

‘Le Télégramme’ : « Ségolène Royal. L'ex-candidate du PS à la présidentielle et ‘finaliste’ face à Nicolas Sarkozy a logiquement décidé de retenter l'aventure dès novembre dernier. Parfois critiquée ou encouragée (c'est selon) pour agir en ‘électron libre’ au sein du PS, elle avait alors déclaré, depuis son département des Deux-Sèvres, avoir cette fois ‘compris que le rassemblement des socialistes devait se préparer’. L'ex-compagne de François Hollande plafonne pour l'instant à 11% dans les intentions de vote pour la primaire » (Note de Michel Garroté – Quoi qu’elle puisse alléguer, Ségolène Royal n’a guère évolué ; 11% d’intentions de vote, malgré le fait qu’elle est omniprésente, depuis 2007, dans toutes les campagnes électorales, ce n’est pas brillant).

‘Le Télégramme’ : « Arnaud Montebourg. Le député PS de Saône-et-Loire, 48 ans, a officiellement déposé sa candidature hier. Elle (ndmg – sa candidature) se veut celle de la relève des idées et des générations selon son directeur de campagne. Montebourg a travaillé d'arrache-pied ces derniers mois pour imposer cette primaire à gauche. Montebourg est le candidat classé le plus à gauche de la primaire » (Note de Michel Garroté – C’est aussi le plus dangereux. Sur Canal+, il a, pour ainsi dire, réclamé la destruction de l’Allemagne, sous prétexte, que celle-ci, voudrait, soi-disant, détruire la France. Cela dit, avec 1% d’intentions de vote à gauche, selon les sondages, Montebourg ne risque pas, pour l’instant, de déclencher une nouvelle guerre franco-allemande…).

‘Le Télégramme’ : « Manuel Valls. Comme Montebourg, il représente, à 48 ans, la relève du PS mais, contrairement à Montebourg, il partage plutôt les valeurs ‘libérales’ du parti. Né à Barcelone, il a acquis, fait assez rare dans le monde politique, la nationalité française par naturalisation en 1982. Manuel Valls, tout comme Arnaud Montebourg et Jean-Michel Baylet obtiennent pour l'heure moins de 5% des intentions de vote à la primaire selon les sondages » (Note de Michel Garroté – Manuel Valls, sorte de Michel Rocard bis, est le candidat le plus intelligent, le moins gauchiste du PS ; et pour ces deux raisons précisément, il n’a aucune chance de gagner).

‘Le Télégramme’ : « Jean-Michel Baylet. Le président du Parti radical de gauche, 64 ans, est bien candidat à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle de 2012. ‘Le PS ne souhaitait pas que ce soit une primaire socialo-socialiste. Martine Aubry a beaucoup insisté pour que les radicaux soient partie prenante de cette primaire’, avait annoncé la semaine dernière le sénateur PRG Yvon Collin » (Note de Michel Garroté – Il est vrai que les centristes, en France, c’est un véritable magasin de farces et attrapes. Bayrou, Baylet, Borloo, Collin, Morin et Yadé, toutes et tous candidats aux présidentielles de…2017 !).

‘Le Télégramme’ : « Le cas Strauss-Kahn. DSK a été durant de longs mois l'ultra favori des sondages pour la primaire socialiste et pour la présidentielle. François Hollande et Martine Aubry lui ont laissé la possibilité de pouvoir éventuellement se présenter au-delà de la date de clôture des candidatures », conclut ‘Le télégramme’ (Note de Michel Garroté – François Hollande et Martine Aubry laissent, je cite, « la possibilité de pouvoir éventuellement se présenter » à DSK, lui, je cite, l’ex « ultra favori », devenu, je cite, « le cas Strauss-Kahn ». En France, l’amour fraternel, la sincérité et le bon sens règnent toujours plus. Dans d’autres pays aussi, c’est vrai. Mais en France, c’est vraiment le top du top en ce moment).

Michel Garroté

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Michel Garroté 2011 http://drzz.fr/

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