PETITE ODE A L’AIR
aux rapacités du jour je dévisse une falote envie de vivre et nu
nu je me jette
pour ne rien perdre de ce froissement d’or et de poussière
pour une dernière vibration ultramarine dans les osselets
pour l’euphorie
d’une in
ter
mi
nable
caresse
-à l’envers-
nu je me jette
petit corps nu
petite croix de chair
moulée dans l’air