Vaccins: la naissance d’un préjugé

Publié le 19 juillet 2011 par Suzanneb

S’il est un sujet qui suscite les passions au sein de la science médico-pharmaceutique c’est bien celui de la vaccination. Il y a ceux qui croient que sans elle, l’humanité serait décimée, périssant sous les épidémies de toutes sortes. Et il y a ceux qui croient que l’apparition et/ou l’augmentation de certaines maladies (autisme, allergies, asthme,  cancers,…) y trouve leur source. On les affuble généralement de l’épithète: «conspirationniste».

Quoi qu’il en soit, une chose est certaine, le préjugé favorable est accordé d’emblée à la vaccination, alors que soutenir que «cette pratique est dangereuse», a l’habitude d’hypothéquer sérieusement la crédibilité de celui qui s’y aventure.

Dans leur argumentation certains spécialistes peuvent user de raccourcis faciles, qu’ils soient de bonne foi ou pas, le «préjugé» et la maîtrise du «vocabulaire» procurent un sentiment de sécurité, le peuple aime les courants dominants, les soutanes blanches et les mots latins.

Dans l’évaluation de cette «panacée», Il est intéressant de noter que les liens de cause à effet s’établissent non pas en tenant compte de toutes les données, mais de certaines seulement, choisies, filtrées, dans l’entonnoir d’un protocole hermétique mais toujours rassurant. Les effets secondaires graves étant proposés comme quantité négligeable ou inexistante, les discours discordants étant sérieusement punis… sommes-nous en sécurité ?

Je vous parle de ceux qui participent à la promotion des divers vaccins que vous et moi avons acceptés, les yeux fermés, sans trop comprendre de quoi il s’agit. Ceux qui nous conseillent, même de bonne foi, sont-ils bien informés ? Osent-ils chercher et regarder au-delà du «pitch de vente» des promotionneux du dogme vaccinal ?

Je vous suggère la lecture d’un article paru le 16 juillet 2011 sur le site «Initiative Citoyenne». En voici quelques extraits:

Tous ces « experts » qui conseillent sans hésiter des politiques de vaccination massives en savent-ils vraiment assez? Ces médecins « leaders d’opinion » qui influenceront ensuite tous les autres parlent-ils vraiment en toute connaissance de cause quand ils affirment, de façon assez systématique du reste, qu’assurément, « les avantages l’emportent très nettement sur les risques » ?

Comment peut-on évaluer ce rapport bénéfices/risques si tout un pan des données relatives aux risques reste tout simplement ignoré?

Dans un article relayé en mars dernier sur le site de la chaîne américaine CBS, on peut en effet lire la position d’un expert officiel en matière de risques vaccinaux. De quoi tomber des nues, vraiment!

L’article en question parle d’une nouvelle étude sur le lien entre autisme & vaccination, parue dans le Journal of Immunotoxicology.

[...]

Le site de CBS  a le mérite de rappeler aussi qu’ »un certain nombre de scientifiques indépendants ont rapportés avoir été l’objet de campagnes de dénigrement orchestrées alors qu’ils s’occupaient de dossiers relatifs à la sécurité des vaccins, particulièrement quand cela touchait à l’autisme. » CBS qui a demandé à Mme Ratajczac comment elle en était venue à s’intéresser à cette question de l’autisme. Celle-ci leur a répondu que, du temps où elle travaillait dans l’industrie pharmaceutique, elle était restreinte à ce qu’elle était autorisée à publier. « Je suis pensionnée à présent. »a-t-elle dit à CBS. « Je peux écrire ce que je veux. »

CBS explique sur son site qu’ils voulaient voir si le Centre de Contrôle des maladies (CDC= organisme américain officiel) souhaitait mettre à l’épreuve le travail de Ratajczac puisque beaucoup d’officiels du gouvernement et des scientifiques ont laissé entendre que les théories liant l’autisme aux vaccins ont été réfutées et que les recherches de Ratajczac montrent le contraire. Les officiels du CDC ont répondu à CBS qu’un examen complet par le CDC… prendrait encore un peu de temps. Et ils ont fourni à CBS plusieurs liens avec leurs affirmations habituelles.

Cette réaction du Dr Strom, un des experts officiels ayant conseillé le gouvernement américain en matière de sécurité vaccinale est véritablement préoccupante : voilà quelqu’un chargé de soi-disant évaluer les risques alors qu’il ignore jusqu’à la nature des composants des produits qu’il est censé évaluer!

[...]

Autre exemple : le site www.mongeneraliste.be qui se présente notamment comme «un site d’information crédible et libérée d’influences commerciales» et dont le rédacteur en chef, le Dr Patrick Tréfois est également secrétaire de rédaction et éditeur responsable de la revue Vax Info (qui bénéficie d’un soutien illimité de la part de GSK) ne parle, en matière d’effets secondaires du vaccin ROR que de « douleur/brûlure au site d’injection, fièvre fugitive, forme atténuée de rougeole ou de rubéole, douleurs articulaires passagères » sans aucune mention des effets secondaires graves pourtant répertoriés dans la littérature médicale officielle.

En conclusion, on peut se rendre compte que les exemples sont très nombreux où les experts officiels conseillent sans savoir. Ils ignorent l’ampleur et l’étendue possibles des risques mais continuent malgré tout de prétendre que « les bénéfices l’emportent très largement sur les risques » ce qui est au mieux risible, au pire dramatique mais dans tous les cas irresponsable quand on a en charge la sécurité du public. Ce genre de situations où se mêlent à la fois l’arrogance, l’ignorance et l’incompétence s’apparente exactement à celle où des guides prétendument expérimentés se proposeraient de guider des touristes le long d’une falaise escarpée tout en ayant un bandeau sur les yeux.
Initiative Citoyenne - Vaccins: les médecins conseillent sans savoir – 16 juillet 2011