[...] Il y avait aussi un vestibule puis une suite de pièces que nous n'occupions pas et dont la dernière donnait sur un jardin, au bout duquel s'élevait une sorte de casino à colonnes.[...]
(Henri de Régnier, les cahiers inédits, lundi 24 novembre 1913)
Mais est-ce vraiment important, je ne le crois pas ?
Sans aucun doute, j'ai eu envie de parler de certains moments différents pour moi, le reflet d'un séjour qui fut une flânerie perpétuelle dans mes souvenirs, à la recherche d'une atmosphère inconnue dans des lieux pourtant familiers...
Ces images sont la suite de la balade dans les ruelles fleuries derrière l'Anzolo Rafael et du rio S.Nicolo, le premier matin.
Je me suis arrêtée pour me restaurer un peu, à l'Osteria da Codroma, où il régnait une joyeuse
euphorie parmi les longues tables où l'on mange les uns à côté des autres, bruschette, panini e cicchetti. Il est vrai que j'ai un peu hésité, mais l'ambiance vénitienne et étant en carence amicale, je me suis installée un petit moment !
Ce jardin, je vous en avais déjà parlé, ainsi que de son voisin. Lors de ce billet précédent, les portes s'étaient ouvertes par enchantement.
Aujourd'hui, j'ai voulu revoir le jardin avec ces couleurs d'été, la porte au fond du vestibule était close, comme toujours et c'est donc à travers les vitres que j'ai pu faire ces images.