Transport interurbain :Menace de fermeture d’agences de voyages à Douala

Publié le 21 juillet 2011 par 237online @237online

Écrit par La Nouvelle Expression   

Jeudi, 21 Juillet 2011 11:24

’àéééééééàééïçééééèéêééé
La récente réunion qu'a présidée le préfet du Wouri avec le groupement des syndicats des transports interurbains laisse prospérer quelques pistes.S'adressant aux agents du secteur du transport urbain réunis à la salle de conférence de la préfecture, Bernard Okalia Bilaï s'est voulu ferme en annonçant la fin de la récréation dans le secteur du transport. Peut-on vivre finalement la fin de la récréation dans la ville de Douala en matière du désordre urbain ? La question est en droit d'être posée. La réunion de crise du préfet du Wouri avec les acteurs du secteur des transports interurbains, le 14 Juillet 2011, a conduit à la prise de quelques résolutions spectaculaires. A l'instar de la mise sous scellées des agences de voyages exploitant un terminal routier sans autorisation ainsi que des gares routières non agréées.Au cours de cet échange qui a connu une forte participation des acteurs du transport interurbain, Bernard Okalia Bilai s'est voulu pédagogue et formel « Plus rien ne sera plus comme avant dans le secteur des transports interurbains à Douala, il est hors de question que les agences de voyages vendent la mort et non les voyages aux citoyens camerounais». L'une des mesures d'application immédiate pour réduire considérablement le phénomène des accidents de la circulation, est la mise sous scellées des agences de voyages ne disposant pas d'un agrément pour l'exploitation d'un terminal routier. C'est à dire, les agences de voyages qui devraient se retrouver dans les gares routières de Bonabéri ou de Madagascar mais qui préfèrent rester en ville, dans des couloirs de rien du tout pour faire du transport interurbain un désordre à ciel ouvert.
A la communauté urbaine où l'on peut trouver le cahier des charges relatif aux conditions d'exploitation de gares routières et terminaux routiers, ainsi que le fameux fichier des entreprises en règles pour la ville de Douala, on se veut également formel. Le service de la concertation et des transports urbains, par ailleurs point référencié du transport de la ville de Douala au niveau national affirme sans difficultés que parmi la pléiade des agences en exploitation dans la ville de Douala, seules cinq sont autorisées à exploiter un terminal routier.

Deux mégagares en vue

D'après des informations obtenues de ce service, seulement cinq agences sont à ce jour en conformité avec le cahier des charges notamment : disposer d'une superficie de 1500 m2 pour son terminal routier, ne pas être installé dans une zone susceptible de créer des conflits de circulation (l'entrée, le débarquement des passagers ,les manœuvres des bus, l'embarquement des passagers doivent se faire à l'intérieur de l'agence et non sur la chaussée) ; disposer d'équipements conformes pour les passagers (salle ou hall d'attente bien aménagé, toilettes...) et pour les chauffeurs (chambres de repos).

D'après la Cud, les agences de voyages qui ont mandat d'exploiter un terminal routier sont entre autres, Central voyages (Douches municipale, Akwa), Garanti Express (deux églises, Akwa), Finexs voyages (Douche municipale, Akwa), Buca voyages (Mboppi), Général voyages (Bepanda Tonnerre).

Toutefois, celles qui ne figurent pas dans cette liste doivent rejoindre indubitablement et sans délai, les gares routières de Sodiko à Bonaberi ou de Madagascar en attendant la construction de deux mégagares routières à Ndobo et Yassa, les sorties Est et Ouest de la ville de Douala annoncées par la communauté urbaine de Douala (Cud).


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