CONTRACEPTION: 10 nouvelles méthodes à l’étude pour les hommes – New York Times

Publié le 25 juillet 2011 par Santelog @santelog

Les contraceptifs masculins intéressent de plus en plus les scientifiques et les laboratoires, à condition d'être sûrs, efficaces, réversibles et tolérables. Cet article du New York Times propose avec pas mal d'humour, un état des progrès scientifiques en matière de contraception masculine, avec quelques pistes qui méritent tout de même d'être poursuivies lorsqu'elles concilient la sécurité, l'efficacité et …l'accord des hommes pour les utiliser.


“Nous avons un certain nombre de fers au feu", déclare Diana L. Blithe, directeur du programme pour le développement de la contraception du National Institute of Child Health and Human Development (NICHD), convaincue que les hommes ont un réel besoin.


Selon cet article, les hommes seraient donc aujourd'hui plus réceptifs, les instituts de recherche motivés, avec de nouveaux fonds pour les financer. En particulier, certaines de ces pistes seraient financées par la Fondation Bill et Melinda Gates.


-   L'approche la plus avancée aux États-Unis utilise des hormones de testostérone et de progestérone, pour adresser au corps des signaux lui demandant d'arrêter de produire du sperme. Resterait à vérifier le risque d'effets secondaires. D'autres procédés permettant d'interrompre la production ou la maturation des spermatozoïdes ou d'intervenir sur leur mobilité seraient également à l'étude.


-   La pilule contraceptive masculine dérivée d'un médicament anticancéreux (gamendazole), pourrait permettre d'empêcher la maturation du sperme et donc rendre les spermatozoïdes non fonctionnels, selon Gregory S. Kopf, vice-président de la recherche de l'University of Kansas Medical Center. Le centre a commencé l'évaluation avec la Food and Drug Administration (FDA) après de premiers essais sur le rat et le singe.


-   Un médicament qui provoquerait la stérilté: Le Dr John K. Amory, un spécialiste de la reproduction à l'Université de Washington, auteur d'un médicament, à base d'acide rétinoïque, développé au départ pour traiter les maladies des vers mais qui, après essai sur l'homme, aurait abouti à la stérilité. Ce médicament est pour le moment incompatible avec la consommation d'alcool…Le Dr. Debra J. Wolgemuth, généticien au Centre de Columbia University Medical, teste chez la souris un autre médicament qui inhibe l'acide rétinoïque sans interactions avec l'alcool.


-   “Couper les moteurs” des spermatozoïdes: À Harvard, le Dr David Clapham, un neurobiologiste, a découvert que les queues des spermatozoïdes contiennent les canaux ioniques calciques et développe un médicament pour désactiver les canaux ioniques.


-   Inhiber le sperme de manière réversible est l'approche d'Elaine Lissner, directeur du Male Contraception Information Project, ce qui consiste à injecter un gel dans le scrotum pour inactiver le sperme.


-   Chauffer brièvement les testicules avec des ultrasons*, pour stopper la production de sperme pendant des mois est une autre approche à l'étude.


-   2 médicaments, un anti-hypertenseur et un antipsychotique, pourraient également éviter aux hommes d'éjaculer pendant l'orgasme. Mais ces médicaments devront encore être adaptés pour ne pas provoquer d'hypertension ou de troubles de l'humeur.


Voilà ce qui attend les hommes…mais la question subsiste, seront-ils preneurs?


Source: New York Times (Visuel © Lusoimages - Fotolia.com)


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