Le marché central de Yaoundé prend le train Hygiène et salubrité

Publié le 27 juillet 2011 par 237online @237online

Écrit par Cameroon Tribune   


A l'occasion de la semaine culturelle de l'établissement, le Pr. Gottlieb Lobe Monekosso, a entretenu les étudiants sur la problématique de la formation.
«Une faculté de médecine du 21e siècle », tel était le thème, de la conférence inscrite en ce début de semaine, à l'amphithéâtre 300, du centre hospitalier et universitaire de Yaoundé. Un amphi quasi plein de professeurs, mais aussi d'étudiants a accueilli le Pr. Gottlieb Lobe Monekosso, directeur émérite du Centre universitaire de sciences et de santé (Cuss) aujourd'hui Faculté de médecine et des sciences biomédicales (Fmsb).
La conférence du jour a mentionné le Pr. Gottlieb Monékosso, concerne les problèmes de l'heure avec en toile de fond, la question de la formation médicale au Cameroun. Le but n'étant pas d'imposer aux jeunes médecins le labeur qui devrait être le leur, mais de percevoir la sensibilité du devoir dans lequel ils s'engagent. Un devoir, qui s'expose depuis peu à de nombreux problèmes, parmi lesquels la domination de la médecine par la science et la technologie ou encore, la prolifération des facultés de médecine, au grand dam du patient quelque peu négligé. Aussi les solutions pour y remédier, reposent-elles sur la mise en avant de comportements humanistes au profit des patients, des initiatives comme les rencontres soignants-soignés. De même l'adoption d'une nouvelle formation médicale, visant la mise sur le terrain des médecins compétents sur tous les plans, tant chirurgical que neurologique par exemple est à envisager. « Le médecin du 21e siècle doit donc s'avérer polyvalent et être prêt à surpasser tout problème » précise le Pr. Monekosso.

Selon ce pionnier de l'école de médecine au Cameroun, une faculté de médecine au 21e siècle devrait aussi passer par des pôles de développement. La constitution d'un noyau central de professeurs de référence, modèles de compétence et de professionnalisme ou encore la satisfaction des attentes sociales, à travers des prestations de service équitables, impliquant une performance identique dans les hôpitaux. Pour ce, les médecins doivent s'auto-évaluer, et renforcer leur capacité. Avec, en plus, le soutien des anciens étudiants.

Le Pr. Gottlieb Lobe Monekosso a donc invité le personnel enseignant, mais aussi les étudiants, à plus de persévérance et à s'engager sérieusement dans leur travail.