Anthologie permanente : Mathieu Bénézet

Par Florence Trocmé

Quelqu’un crie. 
Rassemblez-moi. Plus de mystère. 
Seul l’effroi. 
 
  Qu’espères- 
tu par les yeux 
par le cœur 
par l’âme. Va ton chemin 
  Ce qui 
a péri précède. Le monde tournoie 
une complainte. 
  Le vieux 
Ezra Pound ressemblait 
à une pomme desséchée avec 
des poils de barbe 
 
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Célébration lyrique de la 
première fois. Tu songes à 
Celan. Au 1/3 du fruit de 
Reverdy. À l’éventail mallarméen 
de Thomas (Henri). Au loyer 
de l’image. Indexé sur l’indice 
poétique. Ce que chacun dit (ou 
non). Le rêve de la langue 
grâce à la soustraction d’une bio. 
 
|•| 
 
— le langage ne 
guérit pas — veille le sans-nom [nous avions parlé de 
l’immortalité — d’une longue vieillesse — des par- 
fums brûlant dans la parole] — 
 
 
Mathieu Bénézet, Jeunesse & Vieillesse & Jeunesse, avec trois portraits par Gilles du Bouchet, Obsidiane, 2009, pp. 33, 57 et 64.  
 
Mathieu Bénézet dans Poezibao : 
Bio-bibliographie, extrait 1, extrait 2, Mais une galaxie, extrait 3, extrait 4, extrait 5, extrait 6, lecture du Lundi des Poètes, La tête couchée de Brancusi (parution), La Terrasse de Leopardi (parution), extrait 7, Ne te confie qu’à moi, extrait 8, extrait 9, extrait 10, extrait 11, ext. 12, ext. 13 
 
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