La tâche-balai

Publié le 18 février 2008 par Brigitte Contois
J’ai profité ce week-end pour renouveler ma licence. Poum, voilà 51 euros en plus à ajouter au trou de ma sécu financière. Rien que ce tarif pourrait rebuter les curieux du golf à jouer sur les parcours. Enfin, j’ai rempli le papier et l’homme très gentil à l’accueil me dit :
-Bon, la fédé a pris du retard, les licences n’arrivent pas avant 2 mois !
Moi en plaisantant :
-2 mois !! Mais c’est merveilleux, c’est un super délai pour la fédé
- Bof, c’est 2 mois là…
- Mais j’ai déjà vu une année où on a attendu 4 mois !!
- Gardez le petit papier là, cela fait office de licence jusqu’à l’obtention de la carte, dit-il en me montrant le papier de la caisse enregistreuse.
Au résultat, je n’aurais ma licence qu’à la mi-avril à peu près. Sachant que mon nom est en début d’alphabet, que je suis en région parisienne, c’est optimiste et faisable.
Alors là, je pensais que comme j’étais retardataire, je ne me lancerais pas le pari de voir quand arriverait la lettre avec la licence mais visiblement, il doit y avoir un gros sac de La Poste avec tout le courrier qui dort entre 2 recoins de bureaux à la fédé.
Je suis certaine qu’ils veulent OPTIMISER le traitement en lançant en même temps les réductions pour l’open de France.
En revanche c’est très gênant pour l’entrée du salon du golf. Gratuit pour les licenciés avec des hôtesses qui vont devoir regarder des tickets de caisse enregistreuse pour donner l’entrée au salon. Bravo la fédé ! J’ai l’impression de voir en live une pub de crétin.fr avec le jeflmpp « j’en fais le moins possible », la facturophilie avec le ticket comme office de licence et « encore augmenté », je paie plus cher pour moins.
Finalement, en tant que golfeur, que demandons-nous à la fédé ? Juste de faire la licence. Le reste, on oublie tout car on est ni professionnels ni intéressants pour eux.
Aïe c’est dur d’être golfeur en France. Même là où il y a la seule besogne à faire à l’année pour les intéressés, il faut que le boulot soit encore mal fait.