Les Écolobus de Québec ne sont que le reflet du détournement par les politiciens des organismes parapublics dont ils se servent pour mousser des causes personnelles comme l'écologie, les arts, la santé publique, etc. Au fond, ces administrateurs vivant des fruits du travail des contribuables se foutent bien que les utilisateurs aient à pousser les autobus en panne. Pour eux, la cause dont ils font la promotion aux frais d'autrui est bien plus importante que des détails comme le bon fonctionnement d'un service public. Mais comme on ne peut pas changer la nature de l'homme, le mieux qu'on puisse faire est de lui retirer le pouvoir de piger légalement dans les poches des autres. Quand il administre son argent, on dirait que la noblesse des causes est appréciée différemment et que la bonne gestion remonte dans l'échelle des valeurs.