De la sueur , du sang et des larmes.

Publié le 07 août 2011 par Marx


   Le capitalisme s’apprête à imposer des politiques de plus en plus draconiennes accompagnée de plus d’autoritarisme, partout dans le monde. Il promet de la sueur et des larmes et un pillage accéléré de la planète, le sang dépend de la résistance qui lui sera opposée par les peuples. La rapacité de la grande bourgeoisie internationale n’a plus de limites et n’en veut point.
   Les Etats endettés au seul bénéfice de la classe dominante et résorber celle ci pour repartir de plus belle , c’est une aubaine pour réaliser de nouveaux profits. Quelque soit la solution les milieux financiers sont toujours gagnants et entraînent une exploitation accrue du travail et des travailleurs et une spéculation galopante. La dette qu’ils ont creusée, ils ne rembourseront pas , ils la feront payer et en toucheront les dividendes et par  les prêts et par l’emprunt. Dans le même temps, alors même que les médias parlent timidement de récession, afin de ne pas affoler le bon peuple, la spéculation est plus active. Les spéculateurs s’attaquent aux matières premières et aux produits de base de l’alimentation.
   Réguler et moraliser le capitalisme, lancé par quelques coquins et repris en chœur par une foule d’imbéciles. Et pourtant , les « grands de ce monde » avaient paraît il pris des mesures dans ce sens et comme les quelques uns qui l’annoncions, tout repart de plus belle, une « crise » préparant la suivante. La situation est  d’autant plus inquiétante que les sociaux libéraux, ex sociaux démocrates se coulent dans ce nouveau moule chaque jour plus capitaliste et répressif. Leurs politiques caritatives volent en éclat devant les nouvelles exigences de la grande bourgeoisie et des milieux d’affaire. En Grèce, en Espagne, au Portugal, la police charge les manifestants, de la même manière et avec la même détermination que les polices des pays réactionnaires. Ils ne tirent pas sur la foule, pas encore tant que le pouvoir (capitaliste)n’est pas en danger mais le jour où le peuple le remettra en cause directement, ils le feront comme ailleurs et répliqueront comme ailleurs, comme chez ceux qu’ils qualifient eux mêmes de « barbares ». On est barbare ou pas selon l’enjeu.
   De la sueur et des larmes pour la majorité du peuple et du sang pour la minorité de ceux qui auront le courage de résister. La classe dominante domine du haut de sa morve, puisqu’il n’y a pas au niveau international de force capable de s’y opposer. La bourgeoisie a pris rendez vous avec l’histoire pour décréter le retour à l’esclavage et la mise en coupe de la planète. Ce rendez vous est pris au moment où l’internationale ouvrière n’est plus et où les travailleurs se paient le luxe de multiplier des groupuscules et se trouvent démunis d’un grand Parti révolutionnaire à l’échelle mondiale. Le prédateur s’avance face à une proie qui donne de la voie sans en avoir les muscles.
   L’affichage des « mesurettes » proposées par les gentils sociaux libéraux auront autant d’effet qu’un pansement sur une jambe de bois et il ne sera consenti qu’à prix d’or par la bourgeoisie et à la condition qu’elle n’ait rien à payer et qu’elle n’ait pas à y participer d’aucune forme. Les mesuretes consisteront à faire payer pour les plus pauvres, les un peu moins pauvres, ainsi la solidarité entre pauvres et si en plus cette « solidarité » peut rapporter par l’intermédiaire d’assurances privées chargées de collecter les fonds obligatoirement prélevés, c’est la preuve que même la misère peut encore rapporter gros.
   Pour exploiter, la bourgeoisie sait comment faire, pour s’en libérer les salariés ne savent pas et ne s’organisent pas en conséquence. La colère n’est pas suffisante, la révolte non plus et mécontentement n’est pas révolution et des deux classes ne gagnera que celle qui compte le plus de « divisions et de colonnes ». La guerre sociale est là et malheur à ceux qui ne le savent pas .