Iznogoud

Publié le 13 août 2011 par Olivier Walmacq

Genre: comédie
année: 2005
durée: 1h35

l'histoire: Le grand vizir Iznogoud a pour ambition de devenir Calife à la place de Haroun El Poussah. Cet être mauvais est prêt à tout pour parvenir à ses fins

la critique d'Alice In Oliver:

En vérité, l'adaptation de bandes dessinées au cinéma est vraiment un exercice dangereux, surtout lorsque le cinéma français s'y intéresse.
Allez pour le plaisir, on pourra citer les Dalton ou encore Astérix aux Jeux Olympiques. Iznogoud peut donc figurer sans problème dans ce trio infernal et nanardeux.

C'est donc ce nullard de Patrick Braoudé qui sévit derrière la caméra et qui décide de salir le personnage crée par René Goscinny.
Déjà, quelle mauvaise idée de prendre ce peintre de Michael Youn pour incarner le célèbre vizir ! Evidemment, dans la peau de ce personnage machiavélique, Michael Youn en fait des tonnes, son jeu frisant l'excès, l'acteur jouant la carte de l'hystérique de service.

Il nous sort la panoplie de l'excité de service. Pourtant, Iznogoud est loin d'être une petite production, et réunit tout de même une sacré galerie de stars: Jacques Villeret, Franck Dubosc, Elsa Pataky, Kad Merad, Bernard Farcy, Melvil Poupaud...
Mais la formule ne fonctionne jamais.

Pourquoi ? A cause d'un certain manque de folie. En effet, vu l'univers de la bande dessinée, on aurait aimé un film qui rende hommage à Bollywood, soit au cinéma indien, avec des décors et une ambiance kitsch. Ici, rien de tout ça.
Le film est avant tout un show de Michael Youn, laissé en roue libre, les autres personnages étant largement laissés de côté.

Ce qui est bien dommage... Car le seul à surnager un tant soit peu dans cette farce de mauvais goût, se nomme Jacques Villeret.
Impossible de sourire, et encore moins de rire, devant cette comédie navrante de la première à la dernière minute, et qui ne devrait même pas séduire le très jeune public.

Note: