2012 en ligne de mire!!!!

Par Basicinstinct82

Disons pour refaire son retard et songer à se rapprocher au plus près des électeurs, élagués entre le doute, la partition et une bonne dose suspicion, Ségolène Royal, candidate malheureuse face à N. Sarkozy en 2007, bien que forte de ses mémorables 47% arrachés  de hautes luttes, et déclarée de nouveau candidate, aux primaires du PS, ne veut sous aucun prétexte, refaire les frais coûteux de sa récente débâcle électorale. C’est ainsi qu’elle s’est livrée à un exercice pouvant être perilleux, mais dont elle paraît maîtriser et s’enquit même au demeurant les effets, pour mieux apparaître à la hauteur de ses percées politiques, les polémiques qu’enclenchent ses prises de position sporadiques, lorsqu’elle s’en prend à travers ses élocutions, à la gouvernance de l’UMP et sa désormais conviction résolue, à réunir, les moyens nécessaires, pour infliger, une déroute à l’UMP, lors des élections présidentielles.

Un exercice du genre certes, porteur d’une marge croissante de manœuvre, surtout quand elle révèle sa capacité et son aptitude, à ravaler la politique prônée par la droite, ainsi que les solutions préconisées, pour contenir à la fois les effets de la crise de 2008 et l’embourbement du déficit public, mais qui s’inscrit aussi bien, à dénoter le degré d’adhésion populaire et la consistance de la formulation des concepts et approches prônés, avant l’échéance majeure.

Un exercice que j’accole, à sa récente apparition dans la presse, lors d’une interview, accordée au « Parisien » publiée le 14/08/2011, sur le site du quotidien . Une interview au cours de laquelle, on la sent préoccupante, déterminée, concise et très énergique, avec à la clé des solutions qu’elle décline, comme pour redonner une bouffée d’oxygène à un système poreux. Des solutions qu’elle s’adjugent comme une approche innovante et très encrée dans au creux de la contingence du vouloir collectif,

A la question « 
Les marchés sont chahutés depuis juillet. Sommes-nous face à une crise durable ?
Ségolène Royal: 

Prône un renouveau sans précédent basé sur l’émission des règles strictes aux acteurs du marché, ainsi qu’aux banques, afin que soit délimité clairement de chaque part le champ d’influence respectif,  et étend son analyse, au delà, de la sphère économique,  en concevant la crise actuelle comme une crise morale, culturelle, en somme, la civilisation dont l’essoufflement expliquerait, la dérive des finances publiques et la frustration émanant des marchés. Pour cela, elle plaide pour la naissance, d’un nouvel ordre international plus juste.

www.leparisien.fr
Les Etats occidentaux, dont la France, n’ont-ils pas vécu au-dessus de leurs moyens ?

Sur ce point, elle conditionne les dépenses par le contrôle de « leur bien fondé » et l’économie qu’elles soient susceptibles de générer, tout en s’en prenant aux cadeaux fiscaux accordés aux grandes fortunes. Elle va jusqu’à rêver de la tenue des « états généraux sur la réforme des prélèvements et l’impôt »  et « un référendum » dit elle pour stabiliser les règles, en cinq ans, sauf qu’à ce niveau, elle ne prend clairement pas position, sur les dépenses engagées lors des interventions militaires, bien qu’elle suggère en contrepartie des plans de relance des banques une souscription ou si vous voulez l’entrée de l’état aux capitales des dits banques  et comment entend t-elle, pris isolément, si elle était élue, interdire la spéculation  sur la dette publique?

Nicolas Sarkozy a de nouveau demandé aux socialistes de voter la règle d’or qui fixe dans la Constitution un retour à l’équilibre des finances publiques. Ne pensez-vous pas que la gravité de la situation exige un consensus sur cette question ?

Réduisant cette proposition à des effets d’annonce, quand elle s’attend à des solutions. En lieue et place de cette proposition, elle s’exprime en faveur de la lutte contre les injustices fiscales et la fraude. Elle déclare qu’il y’a une multitude de solutions sans s’étendre là-dessus, pour ramener le déficit à 3% du PIB en 2013.

Plus loin, on lui pose la question suivante « 
La zone euro est-elle menacée ?

Elle décrit une situation bien plus grave, en mettant en exergue, la menace du niveau de vie des gens et l’emploi, avec pour allusion les révoltes sociales actuelles.   Elle évoque même le paradoxe, qui caractérise des riches et celui des pauvres, je cite  « Tant de masses financières d’un côté et de montée du chômage de l’autre » . Plus loin, elle se demande pourquoi penser à compresser les services publics et baisser le niveau des salaires, de sorte à aggraver la crise. De cette réaction, on dénote carrément, qu’elle sent le gouvernement détruire les acquis sociaux, au moment même ou elle estime que des solutions d’envergures existent pour mettre la finance au service de l’activité.
Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant veut atteindre 30 000 reconduites à la frontière en 2011. Cela vous choque ?

Pour elle, le discours sur l’immigration cherche à voiler la triste réalité que vit la France, en prônant l’application stricte de la loi purement et simplement. Alors cesser de faire de l’immigration un sujet préoccupant de campagne, et voiler les échecs cuisant en matière sécuritaire.
Approuvez-vous la proposition de l’UMP de créer un fichier des bénéficiaires d’allocations sociales ?

Pour elle, autant l’état doit se soucier du contrôle et du suivi de l’attribution des allocations en vue de juguler la fraude, pour autant cet effort doit s’étendre à la fraude fiscale des fortunés.

Cet été, vous êtes omniprésente et quasiment la seule candidate aux primaires du PS à faire campagne. Certains disent que, distancée dans les sondages, vous jouez votre va-tout…

Elles considèrent les sondages comme étant des bulles spéculatives. Convaincue qu’elle possède de l’expérience acquise en 2007, et acharnée au travail sur le plan national, régional et international, elle pense abattre un travail qui l’a mettra à l’abri des aléas de 2007. Ainsi de suite….