La mafia des taxis Canada Dry

Publié le 18 février 2008 par Chondre

Rhaaaa le fils de sa mère suceuse de bites d’oursins birmans vérolées qui puent la mort. Free continue sa purge de blog en renommant ou détruisant les bases de données de ses utilisateurs. La raison et la méthode sont toujours les mêmes. Le vilain blogueur est apparemment trop négligeant en laissant passer une quantité excessive de SPAM, engorgeant apparemment le trafic et pénalisant les autres internautes utilisant les services du fournisseur. Les utilisateurs titulaires d’un compte gratuit sont curieusement les plus touchés. Free ne prévient jamais et ne fournit aucune explication pour rétablir l’accès aux sites. Il faut ainsi farfouiller longuement sur le site de Free après s’être identifié pour tomber sur un message indiquant qu’au bout du troisième avertissement, le site sera définitivement mis hors service.

Quarante huit heures sont nécessaires pour rétablir l’accès lors de la première semonce, plus du double pour la seconde, et l’injection létale pour la troisième et dernière. C’est la seconde fois que Free me fait le coup. Ce coup de pupute ne concerne pas la version actuelle de ce blog car j’ai migré l’ensemble des données il y a quelques semaines sur un autre serveur. Seule l’URL chondre.free.fr a été touchée. Pourquoi donc jouer au scrogneugneu? Juste pour la méthode employée pour purger les comptes à accès gratuit et l’excuse bidon utilisée par la société, mon ancien site ne pouvant être surexposé aux spams car les commentaires sont fermés depuis la migration de ce blog. Free se transforme donc depuis quelques mois en Brice Hortefeux de l’internet.

Si la longue marche du blogueur hébergé par Free ne fait que commencer, celle du touriste qui se la fait mettre bien profond en Chine est assez courante. Nous n’avions rencontré jusqu’à cette petite aventure aucun problème lié à notre condition d’honorable et de céleste touriste. Nous venions de passer la journée à arpenter le Palais d’été situé en banlieue nord de Pékin. Ce palais est une sorte de Versailles chinois, pillé et brûlé (par l’alliance franco-britannique) et reconstruit à maintes reprises par l’impératrice douairière Cixi (Ts’eu-hi) à la fin du XIXème siècle. La reconstruction du palais a certainement participé à la chute de la dynastie Qing. Plutôt que d’injecter de l’argent frais dans l’économie chinoise ou moderniser le pays, l’impératrice a préféré se faire bâtir ce petit bijou d’architecture. Elle s’est notamment fait construire un bateau en marbre au bord du lac avec l’argent initialement destiné à la marine.

Il est impossible ou compliqué de se rendre aux portes du palais en bus ou en métro. Le moyen le plus rapide et le plus pratique est donc le taxi. C’est en souhaitant retourner vers pékin que nous nous sommes fait prendre en otage par un faux taxi Canada dry. Il avait la couleur du taxi, le goût du taxi, et l’odeur du taxi pékinois. Depuis quelques années, le gouvernement a décidé de mettre de l’ordre dans les us et coutumes chaotiques des taxis magouilleurs. Des compteurs ont été installés et les voitures contiennent une plaque avec numéro du véhicule et photographie du conducteur. Le taxi que nous avons hélé avait toutes les caractéristiques d’un taxi officiel: la plaque lumineuse sur le toit, l’identité (en chinois) et la photo du conducteur. Il y avait toutefois quelque chose de différent. J’ai demandé au chauffeur de nous conduire place Tien An Men et lui ai demandé d’enclencher le compteur, ce qu’il a fait avec le sourire. Oui oui.

Au bout de cinq petites minutes, le compteur s’est anormalement emballé. Il augmentait d’un yuan toutes les cinq secondes. Nous n’étions même pas arrivés dans le pékin intra-muros que le prix de la course retour était deux fois supérieur à celui de la course aller. J’ai demandé au chauffeur d’arrêter le véhicule. C’était impossible car nous roulions à toute berzingue au beau milieu du périphérique (il y en à cinq à Pékin). C’est en commençant à hausser la voix que notre ami l’arnaqueur s’est décidé à ralentir et à nous déposer. Je lui ai demandé un ticket de reçu et lui ai connement payé la course. Il s’est barré en baragouinant des trucs certainement pas très jolis jolis dans la langue de Confucius. La plaque “Taxi” sur le toit avait miraculeusement disparu, le reçu indiquait que nous étions en juillet 1915 et que le numéro d’identification du taxi était “000000″. C’est tout juste s’il ne nous a pas fait un doigt en se barrant. Les 500 000 touristes attendus pour les jeux olympiques sont donc attendus avec impatience dans la capitale.

Pour finir ce billet, quelques photographies de ce palais, du nouvel opéra situé au sud-ouest de la cité interdite, et du temple du ciel (Tiantan). Ce temple, situé au sud de la place Tien An Men, était en rénovation lors de notre première visite de la ville. l’Empereur s’y rendait plusieurs fois par an pour s’assurer la bienveillance du ciel. Comme beaucoup de bâtiments, il a été bâti en fonction de l’astrologie et de la numérologie chinoise. On peut notamment y observer une plate-forme circulaire censée être le centre de l’univers.









J’ai même été le maître de l’univers pendant cinq petite secondes, le temps de me faire éjecter par des touristes chinois qui souhaitaient prendre ma place.

Musclor (pour ceux qui se souviennent du dessin-animé), c’est moi!