Torchwood (Miracle day) – Episode 4.06

Publié le 15 août 2011 par Speedu

The middlemen

Saison 4, Episode 6 sur 10
Diffusion vo: Starz – 12 août 2011

Rex doit sortir du camp, Jack va dîner, Gwen révèle sa passion pour la pyromanie.

Cet épisode me fait de plus en plus penser que RTD avait une histoire sur 4 ou 5 épisodes mais en avait 10 à remplir. Donc voilà, après tout un épisode pour revenir du Pays de Galles, voici tout un épisode pour sortir d’un camp. Passionant. Surtout qu’au final, tout ça ne sert à rien puisque tout le monde s’en tape qu’on crame les gens, malgré les preuves publiquement dévoilées par Torchwood. Le gouvernement (qui bien sûr, encore une fois, a la même position quelque soit le pays) en est limite fier et le bon peuple s’en fout, lobotomisé qu’il a été par les daubes commerciales de Lady Gaga et Nicky Minaj qui sortent 3 singles par semaine. D’ailleurs, le bon peuple s’en fout de tout j’ai l’impression.

Donc voilà, Vera est morte pour rien, Rex a fusionné avec un stylo pour rien, Esther est devenue une tueuse pour rien. Seule Gwen a pu laisser sa passion pour le feu exploser. Oui, apparament, c’est son truc à Gwen mais on nous l’avait caché dans les trois premières saisons. Sinon, comment interpréter autrement le « that’s my girl » de Jack quand elle fait tout péter ? Mais bon, à part ça et à part tuer son père, son incursion bisoux / infiltration / explosion n’a servi lui non plus à rien. A part à remplir inutilement deux épisodes.

Je vous vois venir. (en fait non, parce que vous n’êtes pas devant moi donc je ne peux pas vous voir mais on fera comme si). Donc, je vous vois déjà dire que c’était pour montrer l’horreur de l’humanité et tout ça, tout ça, blablabla, blablabla. Oui, ok. Mais alors, le parallèle doit être subtil. Or là, on avait tous compris le parallèle des overflow camps avec les camps de concentration. Mais au cas où, vas-y que Gwen en rajoute une très grosse couche bien explicative avec le docteur local britannique. Et pendant son speech, je me disais, « et elle va finir sur un truc du genre « vous ne pouvez plus vous appeler médecin, le serment d’hypocrate et tout ça ». Au moins, sur ce point, je n’ai pas été déçu vu qu’elle l’a fait.

Bon sinon, les anglais ont plus de camions de transports que de patients catégorie 1 apparament. D’ailleurs, ils sont un peu déserts les camps anglais. Un catégorie 1, un docteur, une Gwen et un bureaucrate costard cravate. Ou alors, on nous l’avait aussi caché mais Gwen est une meurtrière de masse. Parce qu’elle fait quand même tout péter après n’avoir sorti qu’un mec et son mari de là. Pourtant, ils semblaient y avoir plein de figurants la semaine passée. Ils rentrent peut-être chez eux pour la nuit et reviennent le lendemain matin, le temps d’aller foutre le bordel dans les rues de Londres. Je ne sais pas, je cherche une explication qui ne ferait pas de Gwen une tueuse psychopate qui aime massacrer les gens par centaines.

Du coté américain, on continue le lourd parallèle avec l’horreur de la seconde guerre mondiale et les fameux « middle men », ces mecs qui étaient au milieu, transmettant et exécutant des ordres venus d’en haut parce que voilà. Maloney représente ceux-là. Et c’est juste chiant de le voir soudainement avoir une crise conscience parce que Rex lui dit que c’est mal. D’ailleurs, globalement, le personality shift (changement de personalité) des personnages m’a un peu gêné entre cet épisode et le précédent, preuve que les auteurs américains ne maitrisent pas Torchwood (ou l’écriture en général). En tout cas, il n’y avait pas de tels personality shifts d’un épisode à l’autre en saisons 1 et 2 alors que les scénaristes étaient différents d’un épisode à l’autre comme ici (Children of Earth est à part).
Globalement, c’est long, très long tout ce passage dans le camp américain. Le seul moment drôle et plaisant, c’est quand Rex décide de se faire la belle, se déguise et tombe sur les autres gardes. Enfin c’était drôle jusqu’à ce qu’il soit reconnu comme n’étant pas un des leurs alors que bon, ils sont quand même des centaines sur place à priori. Et ce con de Rex ne peut pas dire qu’il vient tout juste d’arriver sur place ? Bah non, Rex balance tout. C’est le mec qui ne sait pas mentir dans cet épisode. Il fait un peu con-con quand même entre ce passage, puis l’interrogatoire par Maloney. En fait, là, c’est plus un problème d’écriture parce qu’on ne peut pas reprocher à Rex de ne pas savoir pour Maloney. Mais le résultat de l’ensemble de la scène le fait passer pour un gros débile parce que nous on sait. C’est juste raté comme scène. Comme le coup débile de la « résurrection » de Maloney. Ca fait vraiment trop film d’horreur de série Z et en plus, c’est sans surprise vu le contexte d’immortalité des gens. D’ailleurs, apparament, deux balles dans les cotes / reins, ça suffit à « tuer » quelqu’un. Pas besoin de sauter du 45ème étage.

Là, on tient un élément pas trop mal mais malheureusement, comme trop de choses, c’est juste abordé par le biais d’un rapide passage sur un écran de télévision. Enfin ça et la scène que personne ne savait où mettre du mec de Shanghai qui plonge après avoir découvert un truc trop horrible. Bon, nous on le sait. Combien d’épisodes va mettre Torchwood pour se mettre à jour sur ce point ?

Et ça introduit également le père de Gallant dans Urgences, qui devient ici cadre chez Phicorp que Jack interroge parce qu’il fallait bien qu’il s’occupe pendant que les autres meublaient deux épisodes avec du vide. Et cela offre une bonne scène qui montre bien la préparation en amont du miracle depuis des années puis qu’il est impossible d’établir une tracabilité des ordres, des cargaisons et tout ça, amenant à un « tous coupables, personne coupable ».  Là, au moins, si on passe l’intro over ze top de Jack qui sait tout et une énième lourde vanne sur l’homosexualité de Jack (qui n’est pas homosexuel mais omnisexuel, mais personne n’a filé le mémo aux scénaristes américains apparament), bah c’était pas mal.

Sinon, il parait que Oswald et Jilly n’étaient pas dans l’épisode. Ils ne m’ont pas manqué. En fait, je n’avais même pas remarqué leur absence jusqu’à ce qu’on me le signale, juste avant que j’écrive cette review, deux jours plus tard … De toute façon, pour obtenir un énième speech chiant sur son coté messie … Et puis on a déjà eu le mot mystérieux de la semaine avec le « blessing » donc bon, Oswald aurait fait redondant.

Enfin, on a le cliffhanger avec les méchants très méchants parce que super mystérieux et doués ont kidnappé la famille de Gwen. Et ils disent par lentilles plutôt que par téléphone où on ne pouvait pas reconnaitre la voix. Parce que c’est plus cool, et aussi surtout pour montrer à quel point ils maitrisent tout le truc vu qu’ils peuvent pirater les lentilles. Et cette conne de Gwen va les croire ! Mais bon, l’intelligence n’est pas le fort de Torchwood la nouvelle génération, sûrement l’air américain qui lobotomise toute l’équipe qui pensait qu’ils n’auraient aucun problème en filant leurs vrais noms à tout le monde, même en infiltration …

Sinon, SPOILER (ou pas) ! Je vais théoriser.

Donc, j’ai vu la bande annonce du 7 qui ne révèle rien en soi de spoilerisant, mais connaissant l’écriture à la truelle de Jane Espenson qui sera en charge de l’épisode, je m’en vais théoriser. On verra bien si j’avais vu juste. Donc ne lisez pas plus loin pour avoir un semblant de surprise quand la révélation tombera. (Oui, je suis modeste, je sais que je vais avoir raison)

Donc, l’épisode prochain, Gwen nous capture Jack (c’est dans le trailer). Ca sent la scène d’intro et quelques scènes de transition en voiture. Et puis tout le reste, c’est du flashback en tenue d’époque, avec un moustachu sur lequel Jack se jette.  Qui parie avec moi sur des lourdes vannes homosexuelles et le fait que ce moustachu est derrière le miracle et Phicorp et qu’il agit par vengeance pour une raison quelconque envers Jack ? Le trailer pour les curieux

FIN DU SPOILER !


Bref, 3.5/10

Réveillez moi quand l’agonie de du patient de catégorie 1 Torchwood sera terminée.