Le Dentiste

Publié le 16 août 2011 par Olivier Walmacq

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
Année: 1996
durée: 1h40

l'histoire: Alan Feinstone, un dentiste renommé, surprend Brook, sa femme, avec le jardinier. De retour à son cabinet, cette vision le poursuit et le transforme peu à peu en criminel fou-furieux.

la critique d'Alice In Oliver:

Un dentiste cocu, Alan Feinstone (Corbin Bernsen) est soudain sujet à des pulsions criminelles, et s'en prend alors à sa femme, et à celui qu'il croit être l'amant de cette dernière (un jardinier bodybuildé)...
Telle est le scénario, plutôt mince, du Dentiste, réalisé par Brian Yuzna en 1996.

Certes, l'histoire est franchement nulle mais encore une fois, Brian Yuzna laisse parler son extravagance dans cette série B horrifique de seconde zone.
Clairement, il s'agit d'un nanar, mais d'un mauvais film sympathique, qui repose avant tout sur son personnage principal, Alan Feinstone.
Comme je l'ai déjà souligné, ce dernier est dentiste.

Un jour, en revenant du travail, Alan est pris d'hallucinations terribles: il croit avoir surpris sa femme avec le jardinier.
A partir de là, Alan se transforme en fou meurtrier et s'en prend à ses patients. Pourtant, au-delà de cette histoire de vengeance (Alan Feinstone tue rapidement sa femme et son amant), Le Dentiste se concentre surtout sur l'hygiène bucco-dentaire des victimes du médecin psychopathe.
A tel point que cette hygiène devient une véritable obsession.

En dehors de cela, pas grand chose à retenir de cette bisserie, si ce n'est quelques séquences gores bien senties.
Toutefois, on reste un peu déçu du traitement opéré par Brian Yuzna, le concept du Dentiste méritant une toute autre exploitation.
Inutile de préciser qu'avec un tel titre, on s'attendait évidemment à une véritable boucherie.

En vérité, Brian Yuzna fixe sa caméra sur les pulsions obsessionnelles de son psychopathe. De ce fait, le film se concentre presque exclusivement sur la folie criminelle du dentiste de service, oubliant parfois de délivrer la marchandise. En l'état, Le Dentiste reste une série B honnête, mais pas transcendante non plus. Toutefois, Brian Yuzna rectifiera un peu le tir avec Le Dentiste 2.

Note: 10/20 (c'est généreux...)
Note nanardeuse: 15/20