TVA Nouvelles avec ou sans humour (article 115)

Publié le 18 août 2011 par Snorounanne

Veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai et pour les nouveaux lecteurs, lire le descriptif, merci.

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Ce matin, lundi 15 août, assise devant mon écran d'ordinateur, de la main maladroitement gauche, j'esquivais un papillon moitié effrayé moitié choqué. J'étais au bureau et dans une des lettres, Jean-Christophe Leroux, l'amoureux de la victime Karine Faubert dont celle-ci a été tué d'une arme à feu, a écrit et je vous la lis, mesdames et messieurs: « Je ne sais plus quoi faire, Karine... Dois-je continuer de fêter nos anniversaires de couple? Dois-je aller à ta tombe chaque jour? Dois-je continuer à vivre ma vie, ou dois-je toujours me souvenir de toi, sans jamais te trahir? Je pense à toi sans arrêt, et pour ne pas pleurer, je me dis que tu es vivante. Je me dis que tu es simplement ailleurs, indéfiniment.» 

Ces hommes, ces femmes qui ont perdu leurs amoureuses, leurs amoureux de façon dramatique, ont-ils tous ce sentiment, cette pensée les poignardant jour après jour? Ces hommes, ces femmes qui sont dans l'espoir de voir le retour de leurs amoureuses, de leurs amoureux disparus depuis des mois, des années, ont-ils ce sentiment, cette pensée les pourchassant jour après jour?

Quarante-neuf jours... c'est encore récent, c'est encore chaud, vous me direz, comparé aux autres personnes affectées par cette douleur, qui en sont à plus de 5 ans sans nouvelles! Mais j'ai le coeur lourd. Il n'y avait que le travail, pour moi, pour m'en séparer. Le retour chez moi était l'instant le plus dur à ne pas trop y penser. Ma mère revenait de vacances. Je pouvais lui téléphoner tous les soirs, et elle pouvait s'adonner à le faire, elle aussi. Et, comme je n'aime pas déranger, je n'usais que peu l'appareil téléphonique. Ce qui revient à dire, que je bêchais des idées mal conçues en m'arrêtant sur l'état tragique qu'aurait pu avoir subi Genny.

Je cliquais sur l'icône de TVA Nouvelles et revisionnais les images du défilé de la fierté qu'avait eu lieu, hier dimanche dans les rues de Montréal. J'y avais fait ma bonne action. Le boss m'avait désignée pour remplir cette mission. Et dire que je n'y avais jamais mis les pieds à ces défilés de brouhaha et de froufrous, de paillettes, d'hommes presque nus, de femmes, les seins à l'air!

A-t-on réellement besoin d'une parade pour nous faire valoir, nous faire entendre? Pour crier qu'on existe? Pour avoir les mêmes droits que les couples hétéros?

Voici ce que ce reportage d'hier donnait comme image exemplaire.

Dimanche 14 août 2011

 Pour avoir de la couleur, il y en avait!

nouvelliste - Bonjour mesdames, messieurs, les nouvelles en bref à TVA. En ce dimanche après-midi, après le défilé de la Saint-Jean, le défilé de la Saint-Patrick, le défilé du Père Noël, voici le défilé de la fierté comme à chaque année. Sur place, notre journaliste, Snorounanne d'Humour. (attendant que les images se connectent)

snorounanne - Bonjour! Eh oui pour la... xième fois, cette année, on nous avait parlé que cette parade sera haut de gamme en couleurs. Vous pourrez le constater par ces images.

 Des gars de bicycles ouais! Est-ce des patrouilleurs?

snorounanne - Le défilé haut en couleur de la fierté Montréal a rassemblé des milliers de personnes, cet après-midi, afin de promouvoir le respect de la diversité. Tout au long du parcours sur le boulevard René-Lévesque, des centaines de drapeaux arc-en-ciel de la fierté flottent au vent, parmi les quelque 160,000 spectateurs présents au rendez-vous, selon les organisateurs, soit 20,000 de plus qu'en 2010.

- Plusieurs participants arborent des costumes extravagants, certains d'aspect futuriste en accord avec le thème de l'Odyssée du futur. Plumes, couleurs et maquillage sont au rendez-vous. Ils étaient nombreux à se trémousser au son de Born This Way, de Lady Gaga ou encore de We Are Family du groupe Sister Sledge.

 Il faut être sur place pour comprendre, sentir l'émotion.

- Julie Bernard portait une affiche déclarant d'un côté «Être trans n'est pas un choix », puis de l'autre, « Je ne suis pas gai, je suis une femme». Elle dit participer au défilé pour faire valoir ses droits. «Si on ne fait pas ça, la société ne va pas évoluer», a-t-elle précisé.

- Quant à lui, Denis, 59 ans, a marché pour la première fois au défilé. «Je suis toujours dans le placard... sauf aujourd'hui», a-t-il lancé. Cette année, le défilé comprenait 97 groupes de marcheurs, soit 15 % de plus que l'an dernier. Le nombre de participants est passé, quant à lui, de 1500 à 2500.

- Lise Rusnack assiste à l'événement qu'elle considère «animé et joyeux» depuis une quinzaine d'années. Elle regrette toutefois que le défilé soit moins flamboyant qu'auparavant.

Les comboys sont-ils gais? Ils le démontrent bien en dansant!

Je sais, je sais... des p'tits gars qui s'exhibent!

Ah merde... qui a fait cette photo de cette journaliste d'une autre chaîne de télé?

snorounanne - Malgré les avancées dans la lutte à l'homophobie, le défilé demeure tout à fait pertinent pour ses organisateurs. «Nous marchons aujourd'hui parce que nous avons encore des pas à faire en tant que société, a lancé le président des célébrations de la fierté, Éric Pineault. On demande de passer de la tolérance à l'acceptation.»

- Plusieurs politiciens sont d'ailleurs venus montrer leur support. Toutes les formations politiques y étaient représentées, à l'exception des conservateurs. Le défilé est important afin de «faire reconnaître les différences et reculer les préjugés», a souligné Pauline Marois, chef du Parti québécois.

sans commentaire...

snorounanne - «On est une douzaine de députés du NPD ici aujourd'hui. C'est important», a mentionné Thomas Mulcair, qui était flanqué de Nycole Turmel, la chef par intérim des néodémocrates.

- Pour sa part, le ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier a souligné «qu'on a une soixantaine de mesures qui luttent contre l'homophobie» tandis que le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a rappelé que les homosexuels sont encore passibles de la peine de mort dans certains pays.

snorounanne - Et vous, mesdemoiselles, que pensez-vous de ce défilé présentement?

 

Elles étaient emballées.

la première à gauche de la photo - C'est trop cool! Trop hot! J'avais jamais assisté à un défilé de la fierté. C'est beau!

la deuxième au centre de la photo - Tout le monde chante, tout le monde danse, les gais et les lesbiennes sont beaux à voir!

la troisième à droite de la photo - Génial! Moi je suis déjà venue et je peux dire que celui-ci est ben plus cool! Bravo tout le monde!

snorounanne - Vous êtes cool mesdemoiselles de penser cool! Merci! C'était les nouvelles en bref, pour TVA, ici Snorounanne d'Humour.
 

Je peux vous certifier que mes pensées, mes réflexions se sont améliorées sur le défilé de la fierté. J'ai bien vu de mes yeux vus qu'il faut être présent pour se rendre compte qu'il y a quelques groupes qui font plus spectacle comme le cabaret Mado et le Club Aigle Noir. À part ça, les gens sont eux-mêmes, les marcheurs. Bravo! Changement de tableau.

 

Et en ce lundi, TVA Nouvelles s'emballaient pour la tempête de neige en Nouvelle-Zélande. Nous avons des images à vous montrer et c'était la pire en 50 ans!

 Le mois d'août, l'été par chez nous... et eux? Que se passe-t-il d'étrange?

Pousse, pousse! Allez! Vous avez chaud de pousser comme ça, en août?

Dans 4 mois, on leur ressemblera...

snorounanne - La Nouvelle-Zélande est présentement touchée par une vague de froid exceptionnelle qui provoque les plus importantes chutes de neige des dernières décennies dans le pays. Plusieurs routes ont été fermées, tant sur l'île du Nord que sur l'île du Sud. Des coupures de courant sont également survenues et certains secteurs du pays se retrouvent isolés.

- Les autorités de la ville de Wellington ont d'ailleurs averti les résidents de se préparer au pire, disant craindre que certains se retrouvent pris dans leurs maisons, sans électricité et autres services. Pour Wellington, les chutes de neige sont les plus importantes depuis au moins les années 1970. En ce qui concerne le centre-ville d'Auckland, il s'agirait des premières chutes de neige en 80 ans.

- C'est sur l'île du Sud qu'ont lieu les pires intempéries, les aéroports de Christchurch, Dunedin et Queenstown ont été fermés. Les routes principales de Queenstown sont également inaccessibles. Et cela la vague de froid jusqu'à mardi.

Pour vous garder en laisse, nous sommes toujours le lundi 15 août 2011. Et je lisais les nouvelles TVA pour vous, mesdames, messieurs. Où? Devant les caméras, voyons! Vous ne suivez donc pas? Je m'étais retirée devant mon ordinateur pour telle heure et me poster devant la caméra pour telle heure et vous faire la lecture des nouvelles. Ce n'est pas si difficile pourtant à suivre, à imaginer?

 

snorounanne - Une première dans l'histoire de Cuba a eu lieu samedi, alors qu'une transsexuelle a épousé un dissident homosexuel, le jour du 85e anniversaire de Fidel Castro.

- La transsexuelle Wendy Iriepa, âgée de 37 ans, s'est en effet mariée hier avec le militant homosexuel Ignacio Estrada, âgé de 31 ans. La cérémonie s'est déroulée au palais des Mariages de La Havane. «C'est le plus beau jour de ma vie», a-t-elle déclaré.

- Techniquement, il ne s'agit pas d'un mariage homosexuel, car Wendy Iriepa a une carte d'identité qui affirme son sexe féminin. Elle avait abandonné sa condition d'Alexis en 2007, après une opération chirurgicale qui avait été gérée par le Centre d'Éducation sexuelle (Cenesex). Ce centre est dirigé par Mariela Castro, qui est la fille de l'actuel président Raul Castro.

- Par contre, le couple a déclaré hier que cette union marque une nouvelle étape pour Cuba. Ils ont aussi affirmé que leur union représentait un cadeau pour Fidel Castro, qui a admis l'an dernier sa responsabilité dans la discrimination des homosexuels dans les années soixante.

- Les mariages pour les couples de même sexe ne sont pas permis à Cuba. Depuis 1988, 16 opérations de changement de sexe ont été officiellement pratiquées. (des images pour vous, gang de chanceux)

Vous l'auriez deviné qui est la mariée, n'est-ce pas?

Quel baiser!

 Les chéries transsexuelles, ça vous donne pas envie de porter la robe de mariée?

snorounanne - Retournons chez nous... Le maire de Saint-Théodore-d'Acton, Dany Larivière, a déposé une roche de près de 20 tonnes dans la cour de la résidence où demeure son ex-femme.

Pierre qui roule n'amasse pas mousse...

Cette photo a été prise par Emily Bordeleau... oui elle!

snorounanne - Selon le maire, il s'agit d'un cadeau d'anniversaire... mais les relations sont très mauvaises entre les deux ex-conjoints qui sont divorcés depuis un an.

- «Je suis dans mes derniers recours pour que mon ex-conjointe me laisse tranquille, a expliqué M. Larivière, lundi, à l'émission LCN Matin. Malgré de nombreux avertissements et des recours judiciaires, madame continue à me harceler par derrière. C'est surement la plus grosse 'garnotte' qu'elle recevra de sa vie.»

- Selon le maire, son ex-conjointe fait des appels nocturnes visant à réveiller sa conjointe actuelle, et a déposé de multiples plaintes dans les ministères dans le but de nuire à son entreprise. M. Larivière affirme qu'il a été intercepté par les policiers lorsqu'il s'apprêtait à déposer le rocher: «Ils ont contrôlé mon identité, mais ils ne pouvaient rien faire pour m'empêcher de livrer ce cadeau.»

- Les policiers ont demandé à Dany Larivière d'enlever le rocher du terrain de son ex-conjointe, ce qu'il a refusé de faire. «C'est un cadeau, ça lui appartient, maintenant.» La SQ devrait enquêter pour voir si des accusations vont être déposées pour méfait ou harcèlement.

Les Nouvelles TVA s'engorgeaient de messages publicitaires et pour ma part, j'avais terminé de siéger sur le trône des nouvellistes pour aujourd'hui. Je remerciais les préposés et tout le plancher avec un sourire pepsodent quoi... ça peut arriver d'être plus expressive certains jours que d'autres? Puis afin de ne pas prolonger ma présence dans ces lieux, je marchais dans ce corridor menant au bureau affecté.

Et de francs rires éclataient dans ce bureau où justement il était jadis occupé par Evelyne Martin. Tentant de jeter un oeil discret, non? Je reconnaissais le timbre de voix de Dédé... mais qu'est-ce qu'il faisait là? D'un pas léger, en sourdine, je m'avançais, assez pour entendre et assez pour ne pas être démasquée. Je tendais une oreille aussi discrète que de vouloir mettre un oeil discret.

À ce moment, j'ai su qu'il y avait une autre personne et sa voix ne m'était pas inconnue. Ce Dédé incroyable lançait des blagues plates. Vous savez, ses blagues macho qui ne me font nullement rire. Bien, croyez-le ou non, ça la faisait rire, elle.

 Et elle, c'est Emily Bordeleau

Dédé - Attendez, attendez, j'en ai une autre. Pourquoi les femmes portent-elles une robe blanche le jour de leur mariage? 

Emily Bordeleau - Euh... c'est le seul jour propre qu'elle devra se rappeler?

Dédé - Pour être en harmonie avec le frigo et la machine à laver! (tous les deux riaient) une autre et c'est une chance que snorounanne ne soit pas ici, elle m'aurait zigouillé. Vous voulez l'entendre?

Emily Bordeleau - Une blague sur elle?

Dédé - Non. Une blague macho, homme, mâle, elle déteste. Qu'est-ce qui se passe quand un homme ouvre sa braguette? 

Emily Bordeleau - On dit qu'il conduit une corvette? (riant)

Dédé - Y parade sa fierté! Ah mais je viens juste de l'inventer...

Emily Bordeleau - (regardant l'heure) notre nouvelliste d'actualités doit avoir terminé. On lui propose le café?

Dédé - J'ai encore une bonne heure devant moi. Ça... ça ne vous ennuie pas d'avoir récupéré le bureau d'Evelyne Martin? Oh! Il faut que je vous raconte... Evelyne, ici, tout le monde la redoutait, c'était une garce autant en rédaction, son travail que sa vie privée. Alors, un jour, elle a fait un coup bas à snorounanne et celle-ci, a mis le bordel dans son bureau. Donc, celui que vous venez d'hériter.

Emily Bordeleau - Et... (se penchant pour ramasser son sac à main) et vous m'avertissez? Je dois la craindre?

Dédé - Non pas du tout. M'enfin, ne la provoquez pas et vous serez parmi ses favoris.

Emily Bordeleau - Je vais vous le dire comme je l'ai dit à snorounanne. Je ne suis pas Evelyne Martin et je ne la remplace pas. On y va?

Dédé - Oui, allons-y. Elle est sûrement à son bureau.

 

Vous comprendrez que je n'ai pas mis trop de temps à courir jusqu'à mon bureau, ouvrant la porte, la fermant et m'asseyant derrière mon pupitre. Dieu que c'est essoufflant de jouer à ces petits jeux! Quatre coups frappaient sur la porte.

 

snorounanne - C'est ouvert!

Dédé - (ouvrant la porte) On peut? (ne passant que sa tête)

snorounanne - À moins que tu veuilles rester coincé...

Dédé - (entrant) Je ... je suis pas seul. (Emily entrait)

snorounanne - Ah bonjour Emily.

Emily Bordeleau - Bonjour snorounanne.

Dédé - On se... (pointant Emily et lui) demandait, si tu aimerais prendre un café avec nous.

Emily Bordeleau - Toutefois, si vous n'avez rien en vue.

snorounanne - (pivotant sur mon fauteuil) J'ai un appel important à faire, je regrette.

Dédé - Ah oui et qui?

snorounanne - (mes yeux foudroyaient les siens) Devine?

Emily Bordeleau - On vous laisse. Bon après-midi snorounanne.

snorounanne - C'est l'anniversaire de Madonna. La tradition voulant que je l'appelle.

Dédé - Le 15 août? Ce n'est pas plutôt demain, son anniversaire? Tu le sais que trop.

snorounanne - Ah... (pour ne pas paraître plus dindon) Prenons ce café, mes amis. (me levant) Emily... (lui faisant un clin d'oeil) Dédé... (lui pinçant la peau de son bras)

 

Que je suis idiote! Vous compreniez bien, là aussi, dans cette scène que je cherchais à éviter Emily. Mais bon dieu! Un café en trio, il n'y avait aucun risque de troubler mes sentiments, mes pensées, pas vrai? Voyez dans quelle position je me mets? Celle du ridicule!

Au petit resto adjacent avec les entreprises Quebecor

 

Emily Bordeleau - Dès demain matin, premier envol, je quitte pour l'Irak. Des photos, des photos, que de photos pour le journal de Montréal.

snorounanne - Au travers de toutes ces attaques? Vous êtes brave.

Emily Bordeleau - Plus le danger est grand plus l'adrénaline monte.

snorounanne - On vous a décrétée pour combien de jours?

Dédé - Ouais... on va s'ennuyer de vous.

Emily Bordeleau - Plusieurs jours. Merci André, c'est gentil. Et... et vous? Vous vous ennuierez?

snorounanne - Je suppose comme tout le monde.

Emily Bordeleau - À la différence, que vous n'êtes pas comme tout le monde.

snorounanne - (détournant le sujet de conversation) Comment va Jacob, votre fils?

Emily Bordeleau - Il va très bien. Merci de vous s'en soucier. Il est retourné avec sa mère maternelle.

Dédé - Ah? Ah, je comprends.

Emily Bordeleau - Vous comprenez quoi, André?

Dédé - Bien que... enfin... que vous êtes pas sa mère biologique.

Emily Bordeleau - Nous faisions la garde partagée et la cour a pris la décision qu'il était, dans son propre intérêt, mieux avec sa mère qui l'a porté, l'a mis au monde. Voilà...

snorounanne - Triste quand même.

Dédé - Oui.

Emily Bordeleau - J'ai l'autorisation de le voir un week-end sur deux. (souriant) Ce qui fait, ce qui fait! L'heure a passé superbement bien avec vous deux. Je dois penser à faire ma petite valise. Vous m'excuserez.

Dédé - (se levant après elle) je vous souhaite un bon séjour là-bas et puis... soyez extrêmement prudente. Les balles sifflent de partout et les bombes explosent de partout. (serrant sa main)

Emily Bordeleau - On se revoit à mon retour. (elle me regardait en même temps)

snorounanne - On y compte bien. (me levant de la chaise et lui tendant la main) faites attention, Emily.

Emily Bordeleau - (me serrant la main) À bientôt!

 

Non, il n'y avait pas d'embrassade et ni câlin. Cela allait beaucoup trop activer des choses que je ne pouvais sentir. Oui, je me refusais d'être douce, attachante, offrante.

Elle disparaissait parmi les va-et-vient des gens de la place. Une question éclair me fit frissonner, par contre. Est-ce que j'allais la revoir?

Ce fût court, ce fût bref. Je suis raisonnable et je m'abstiens de faire attraction sur des choses non basées. Ceci dit! En écoutant l'audio, la chanson interprétée par Britt Nicole "like a star" vous pourrez visualiser, imaginer de pénétrer dans les pensées d'Émily et de vibrer sous ses appellations du coeur envers moi. Eh oui, l'instant est venu pour vous d'appuyer sur le bouton "jouer" de l'audio.

Je suis déjà en amour... pourquoi connaître un deuxième amour quand le premier est toujours en vie?

Merci pour votre attention, votre intérêt, votre fidélité de suivre de plus en plus ces péripéties. D'ici aux prochaines, bonne fin de la semaine et bon week-end à chacun et chacune d'entre vous.

À bientôt! Bisous!

 Elle a pris son envol... dans ses pensées.