Ton corpss'il demeurec'est dans la transparenceau plus clair du jouravivant la soif des rivières.
Pays tant de fois abordéterre si souvent ensemencée,tel est ce corpsplage soyeuseoù la pluieet le feuse marient.
Ton corps s'ouvreque le temps ignore.
Ta nuditéest celle de l'aube:la roséelui rendgrâce.
Ployé, arquéjusqu'à craqueler l'horizonton corpssigne son passageà mêmela lumière.
Max Alhau, Accords