La Vierge de Nuremberg

Publié le 19 août 2011 par Olivier Walmacq

genre: horreur (interdit aux - 16 ans)
année: 1963
Durée: 1h20

l'histoire: Alors qu'elle vient de s'installer avec son mari dans un château, Mary découvre le cadavre d'une femme enfermée dans un outil de torture médiévale. Pourtant, le mari lui affirme qu'elle a fait un mauvais rêve. Mais les événements mystérieux vont se multiplier. 

la critique d'Alice In Oliver:

Inutile de le préciser, mais au début des années 60, la firme de la Hammer raffle tout sur son passage et s'impose comme la référence parmi les sociétés de productions horrifiques. D'ailleurs, la Hammer a une telle influence qu'elle engendre toute une gamme de films d'horreur italiens.
Ces petits films empruntent eux aussi un univers gothique et baroque. Preuve en est avec La Vierge de Nuremberg, réalisée par Antonio Margheriti en 1963, qui reste un bon faiseur quand le cinéaste veut bien s'en donner la peine (sa filmo est assez inégale...).

La Vierge de Nuremberg est l'adaptation d'un roman homonyme. Certes, comme je l'ai déjà souligné, il s'agit d'un film italien.
Pourtant, au niveau de la distribution, on retrouve Christopher Lee, un acteur britannique. Indéniablement, cette série B a probablement inspiré Eli Roth pour Hostel 2. Ici, la femme a une place prépondérante.

En effet, le scénario se concentre sur une belle jeune femme, Mary, qui vient d'emménager avec son mari dans un château lugubre.
Un soir, Mary se réveille et découvre La Vierge de Nuremberg, un instrument de torture dans lequel se trouve le cadavre d'une femme.
Pourtant, le lendemain, son mari lui indique qu'elle a fait un mauvais rêve. Mais très vite, les soupçons de Mary se confirment.

Son époux pratique des rituels de tortures sur des femmes infidèles. A ce sujet, le film ne lésine pas sur les séquences gores.
Certaines scènes sont assez terribles, notamment celle d'une pauvre victime dévorée par un rat. La caméra de Margheriti se concentre alors sur l'animal, qui vient s'introduire dans la bouche de la jeune femme.
Dans la Vierge de Nuremberg, Antonio Margheriti se focalise également sur le point de vue du bourreau, une thématique déjà explorée dans la Chambre des Tortures de Roger Corman, et avec Vincent Price.

Clairement, La Vierge de Nuremberg n'a pas à rougir face à certaines productions gothiques, qui se situent dans la même lignée.
Toutefois, le film de Margheriti n'est pas une référence non plus, l'interprétation étant assez quelconque, mais pas nulle non plus.
En l'état, la Vierge de Nuremberg reste une curiosité intéressante, qui devrait logiquement satisfaire les fans du genre.

Note: 14/20