Alors ainsi, nous voterons le 25 novembre prochain!

Par Citoyenhmida

Après moult discussions et sans satisfaire tout le monde – mais pouvait-on satisfaire tout le monde -, les marocaines et les marocains sont conviés aux urnes pour élire un nouveau parlement dont sortira peut-être le premier gouvernement conforme aux règles de la constitution new look, plébiscitée le 1er Juillet dernier!

Soit!

Mais des questions essentielles restent encore en suspens et de la réponse à ces questions dépendra la crédibilité du scrutin et partant la légitimité du futur parlement et celle du gouvernement à venir!

Première question : comment allons-nous voter? A ce jour, rien ne semble réglé au niveau des listes électorales, des quotas réservés aus femmes, aux jeunes, aux conditions générales d’éligibilité! Bref, le flou est entretenu et personne ne semble en mesure de renseigner efficacement les citoyens!

Deuxième question : pour qui allons-nous voter? Les partis politiques semblent tout aussi hermétiques à l’apport de sang nouveau dans leurs rangs! A part quelques “fils de leur papa”, nous n’entendons pas de voix nouvelles et  nous ne voyons de figures nouvelles! Allons-nous nous retrouver encore une fois face aux caciques et aux fossiles, face aux notables, face aux “moulckhra”? Cela n’encouragerait pas le vote et l’abstention enregistrée en 2007 aura tous les risques d’être battue!

Troisième question : que refont donc les partis politiques et leurs dirigeants? Sauront-ils répondre au besoin de changement qui traverse le pays? Sauront-ils être à l’écoute de jeunes et des moins jeunes, des femmes, des personnes en désespérance? On ne leur demande pas des miracles, mais juste de l’écoute, de la compréhension et de l’accompagnement! Le peuple n’est pas démagogue!

Quatrième qustion : et si le peuple est encore une fois déçu, qu’adviendra-t-il de ce pays? Les déçus iront-ils grossir le rang des mécontents, qui eux sont bien encadrés sinon embrigadés? Les déçus rejoindront-ils le rang des aventuristes qui confondent FaceBook et la réalité sociale du pays?

La responsabilité des caciques des partis politiques est énorme et historique : sosit le Maroc traverse cette échéance électorale avec panache, dans le respect de la volonté du peuple soit l’avenir du pays est compromis!

Les semaines à venir seront déterminantes à cet égard!