- J’ac
Il était environ huit heures et comme chaque matin, blottie dans le creux de ma main droite une fiole de poppers que je m’envoyais par accoups au fin fond des narines afin de me réchauffer un peu. Ce régénérateur sembla fonctionner puisqu’un vent chaud me monta illico presto au cerveau.
La main gauche tendue sur l’avenue c’est ici que je rencontrai Georges. Il acheta son
journal au kiosque comme tous les matins et me laissa la
- Je vous offre un café bien chaud ? Me dit-il. J’habite à deux pas ! Vous allez mourir de froid jeune homme !
Je répondis d’un air aussi glacial que le temps présent :
- Un café bien chaud en échange de quoi ? Une matinée dans votre pieu à se caresser le bambou ? Niet.
facebook, Bordier Laurent
twitter pareil pour me suivre.