Quel est le nom du film...

Publié le 29 août 2011 par Marx

Cest presque machinal...
Ce geste simple, toutes affaires cessantes, de solliciter sa boîte aux lettres au retour d'un périple.
Ou, quand s'éloigne dans la rue une petite voiture jaune, ou à l'heure habituelle de son passage dans le quartier.
Attente? Impatience?
L'époque n'est plus aux épanchements épistolaires. Doit-on le regretter?
Quelque surprise? Rêverait-on à ce point? Car, en règle générale, l'habitacle ne livre aucun trésor : de la publicité, oui, des prospectus en veux-tu-en-voilà, du courrier commercial...ou fiscal...la saison des feuilles qui tombent approche!
C'est tout autant machinal...
Lors d'un retour, dès le lever...consulter différentes messageries, vocales ou autres, parfois importunément encombrées.
Ici, faute d'un investissement régulier, l'auteur aura, ces dernières semaines, quelque peu négligé  la consultation du tableau de bord du blog. C'est le moins que l'on puisse dire. Une fois de temps à autre, histoire d'entretenir quelque habitude. Aux abonnés absents, le scribe? Sa dernière chronique s'ouvrait aux toutes premières heures de la saison.

Alors, quelque curiosité, un peu d'oisiveté? Bien malin qui s'avancerait...
Parce que, surtout, la fidélité sans faille de bon nombre de lecteurs aurait regretté ce long silence?
Parce que d'autres, éloignés momentanément de l'hexagone, auraient suggéré que l'on accordât ici quelque intérêt à une compétition imminente, loin, là-bas au coeur de l'océanie?
Stupeur au premier coup d'oeil. Tout au long de la parenthèse, le compteur aura nénmoins poursuivi son cours. Au ralenti, à l'évidence. Bien en deçà du rythme soutenu de périodes plus fertiles, certes.
De quoi interpeller le scribe et probablement réveiller son imagination en latence.
Des effets? Qui en préjugerait!
Car, nul ne négligera la dualité de la conjecture.
Un regard en arrière, sur les dernières semaines. Sur cette majeure partie d'un été qui s'achemine doucement vers son terme.
Aura-t-il marqué les esprits?
Aurait-il déroulé suffisamment d'évènements, de faits et de méfaits pour sustenter un exercice?
On pourrait accroire l'hypothèse. Mais, un flash back sur les dernières semaines justifierait, à postériori, la prise de distance avec le monde réel.
Quoi! revenir régulièrement sur l'actualité, la disséquer, la commenter, en approfondir les réalités aurait finalement consisté à normaliser une démarche, alors que :
- La guerre, des guerres marquaient l'actualité, sans que leur finalité ait été véritablement démontrée.
- Civils et militaires de tous pays tombaient, les uns après les autres, parce que leur engagement ou leur devoir les exposaient au tout premier plan du sacrifice.
- La crise investissait écrans et tabloïds, ondes et messageries!
Pour juger de la nouveauté, que l'on reprenne manuels et ouvrages (spécialisés ou de vulgarisation), que l'on se livre à une revue de presse à minima sur les quarante dernières années. Alors?
Le fléau frapperait la planète sans qu'il n'y ait de solution ou de rémission que  l'instauration durable de politiques dures, sacrificielles. Comme si l'on préparait le plus grand nombre, le bon peuple, à un tour de vis social et fiscal.
- On insistait sur les désordres financiers, les déficits publics, la dette, les dettes...sans admettre pour autant la financiarisation de l'économie et la responsabilité de politiques ultra libérales. Sans mesurer leurs conséquences, non pas en termes de justice sociale ou fiscale, mais d'ardoise à supporter...par les mêmes, pardi!
Sans souligner de biens meilleurs sorts pour d'autres, instigateurs des déséquilibres. Seront-ils pour autant interdits de nouvelles spéculations?
- On relevait les atteintes à l'autonomie souveraine des états, l'érosion de la libre gouvernance des politiques par le diktat d'agences de notation sur les programmes et les décisions.
- La multiplication de massacres faisait la une, perpétrés dans la banalité de quotidiens sordides ou par la folie meurtrière au nom dont on ne sait quels fondamentalismes.
- Affaires sensibles, fraudes, malversations et corruption défrayaient peu la chronique lorsqu'elles concernaient telle ou telle personnalité, tel ou tel dirigeant, : un raccourci aux heures de faible audience, quelques lignes dispersées dans la xième page d'un journal...Dans l'attente de leur instruction, à priori supposée complexe, discrète, longue, longue...
En revanche, d'autres ne faisaient pas l'objet de la même complaisance. Ne s'agissait-il pas de dénoncer les véritables fraudeurs sur la place publique? les profiteurs du système...en fait, les bénéficiaires du minima des minimas (à peine 10 euros par jour).
- etc...etc...
Alors, des pulsions, insuffisamment réfrénées à ce qu'on a pu entendre ou lire, une proximité consentie ou non dans le luxe d'un établissement aux couloirs feutrés!!!
Restera une tache indélébile après l'incarnation d'un renouveau...
A demain?

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