Quand la froide réalité nous rappelle à l’ordre

Publié le 01 septembre 2011 par Copeau @Contrepoints

La saison 2 de l’année du brise-glace commence. La Suède a décidé de mobiliser le brise-glace Oden en prévision d’une augmentation de la glace dans la Baltique.

Par Richard North, depuis Bradford, Royaume-Uni

Le brise-glace Oden

Le blog Autonomous Mind (désormais AM) révèle que les prévisions d’une augmentation de la glace dans la Baltique cet hiver ont conduit la Suède à retenir un briseur de glace auparavant utilisé dans l’antarctique par la fondation nationale des sciences américaine (la NSF). Cette information tombe après les drames du Golfe de Finlande et de la mer Okhotsk, qui ont totalement donné tort aux partisans du réchauffement terrestre qui ont prédit des passages marins sans glaces dus au réchauffement global.

Mais, comme le rapporte AM, les hivers plus froids ont intensifié le trafic de la navigation maritime dans les glaces. Le gouvernement suédois, qui doit s’occuper des choses du monde réel et non des constructions fantaisistes que nos partisans du réchauffement terrestre adorent, a écrit au secrétaire d’État Américain, Hilary Clinton, pour annoncer que le briseur de glace Oden (en photo) restera en Suède et ne sera pas mis à disposition pour soutenir le travail de la fondation NSF en Antarctique, et cela pour la première fois depuis 2006.

L’information vient du journal Science, qui annonce une fin abrupte dans ce qui était un accord en cours avec la NSF pour le prêt de l’Oden, la fierté de la flotte suédoise de brises glaces mais aussi le vaisseau de recherche non nucléaire de classe polaire le plus capable du monde.

NSF a utilisé ce navire chaque hivers depuis 2006-07 pour ouvrir un chemin dans les glaces pour réapprovisionner la station McMurdo, l’avant-poste scientifique le plus grand de l’antarctique et le point de rencontre des activités scientifiques américaines sur ce continent. Le gouvernement suédois a décidé que l’Oden avait besoin de rester en Suède l’hiver qui vient dû au fait que deux hivers particulièrement rudes avaient perturbé les lignes de commerces maritimes dans la région.

Et c’est précisément ce qui se passe quand le monde réel nous rappelle à l’ordre. Les partisans du réchauffement terrestre peuvent s’assoir devant les écrans de leurs beaux petits ordinateurs tout chauds et faire fonctionner leurs modèles jusqu’à la fin des temps, mais si la glace refuse de se plier aux prévisions, alors on se doit d’employer les solutions qu’offre le monde réel tel que les brises glaces. Comme les gens vrais du monde réel en sont pleinement conscients, on ne peut manger des modélisations informatiques.

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Article titré « Reality bites » sur le blog de l’auteur et repris avec son aimable autorisation.
Traduction: JATW pour Contrepoints.