Le pouvoir de l imaginaire: les débuts de l 'Univers , le modèle OSCAR

Publié le 03 septembre 2011 par 000111aaa

C ‘est par un commentaire apporté par son auteur DOMINIQUE MAREAU à l’un de mes articles de la série « Le pouvoir de l imaginaire » , le n° 88 du 09/05/2011 : «  Ce vieil Albert , encore et toujours ! » que j ai fait la connaissance   de sa «  théorie du Tout » ,le modèle OSCAR …..

Ce terme   est l’ acronyme de Oscillateurs Subquantiques Continus Anharmoniques Reliés …..L’auteur avait commencé d’organiser son site WEB autour … et je lui ai consacré quelques articles du Pouvoir de l imaginaire et diverses remarques depuis ….

Je lui avais promis en outre de rentrer plus longtemps dans l examen de ses propositions mais mon voyage à PRINCETON puis les vacances et les possibilités d’expression très limitées de ma clef 3 G ont différé la réalisation de ma promesse…..

Je me dois préliminairement d’ avertir que mes remarques ne prendront pas du tout en compte le fait que mes convictions me rattachent à l’école de la Théorie des Cordes .En effet cette dernière n’ est qu’un modèle que jusqu’à présent aucun fait expérimental n’est venu vérifier ….Par ailleurs notre auteur se plaignant parfois du réductionnisme en SCIENCES   je lui rappelle que s’ il s agit , au sens premier d'une conception épistémologique visant à réduire la nature complexe des choses à une somme de principes fondamentaux , nul n’ est tenu d’ être «  l’esclave » d’ un super principe visant à réduire la complexité à un seul facteur. Je dois tout autant dire que je ne me rallie pas davantage à un modèle explicatif de l Univers dit «  de concordance » et surtout pas au modèle standard de la cosmologie …. Je ne vais utiliser que de simples arguments de physique expérimentale classique ou banalement ceux qu il qualifie de logico-déductifs….. Je conclue donc cette entrée en matière en soulignant que mon examen du modèle est destiné à mes lecteurs tout venants , donc avant tout pédagogique , car l auteur adopte une position militante que je n’ai pas le droit de suivre A PRIORI….

   DE QUOI L’ AUTEUR PART IL ?

D.M ( il excusera j’ espère l’ usage de cette abréviation , CLAUDE FREJACQUES m’ ayant habitué à subir moi-même au CEA   le surnom de Mr H. !) pose que l’état premier de l’univers c’ est ce que vous appelleriez vous cher lecteurs   d’un terme banal d’ « un espace primitif oscillatoire où il n y a rien  » !….Rien ? Reprenez vous , surpris ?   Non , et en fait l auteur résume complètement ses bases par cette citation : « Il faut insister sur l'idée qu'il existe un monde au delà de notre univers. Il est représentable par un nombre incommensurable de bosons-espaces-1D-oscillants-aléatoires et non connexes(de groupe de symètrieC2). Par définition il n'y a ni espace ni temps, ni énergie, CONSOLIDÉS ( c’est moi qui souligne). C'est la description la plus simple qui permet d'éviter l'hypothèse d'un néant statique qui, par définition, ne peut évoluer. L'obligation dynamique impose comme ultime élémentarité, le concept d'oscillateurs muni de ses incontournables ingrédients que sont la masse, la force, et la longueur. Une subtile fonction continue lie ces paramètres de manière à sauvegarder l'idée d'osciller autour du point zéro. Sans cette fonction, le zéro l'emporterait et le travers statique ruinerait à jamais toute évolution »…..Et , en explicitant un peu plus pour mes lecteurs , et pour échapper au dilemme soit d une création d un Tout venant d’un néant soit d un univers statique contraire à notre observation journalière , notre auteur part d un raisonnement par l absurde :dans notre univers originel , il existerait donc cette forme d’énergie obligatoirement dynamique   dont l auteur propose dans sa note du 18/06/2011 une formulation mathématique sous forme d une fonction O ( m,t,u)   avec tableau complémentaire …… ( voir photo).

S i sur le plan mathématique, ce qu il nous propose était acceptable ( ou d’ autres formulations plus proches de certaines théories des Cordes),l ensemble n’échapperait pas néanmoins aux critiques que certains lecteurs lui ont présentés et qui relèvent du théorème dit «  de l existence » /si A aléatoire >B et si B>C etc.   conduisant à un état TEMPORAIRE ET ALEATOIRE   M>N …. que pouvons nous définir déjà sur les conditions d’ apparition de A ?Autrement dit , partant de l état N pouvons nous remonter par régression aux conditions initiales et à leurs causes avec un coefficient de corrélation de 1?Je ne le crois pas .

2° LA SUITE N EST PAS CONVENTIONNELLE …POUR LE MOINS !

Mes objections ultérieures concernent les propriétés de ces bosons primitifs P que l’auteur présente dans un tableau de la note du 19/08/2011 … voir ma 2 ème photo ..

Il présente la règle de HUYGENS-FRESNEL   de décomposition –recomposition des ondes électromagnétiques ( optiques) comme applicable a ces bosons P …En fait , sa position traduit pour moi une pétition de principe ,   car en dehors de leurs formulations mathématiques possibles , j ignore tout des propriétés «  physiques » spécifiques de ces bosons P  et je ne crois pas que toutes les formes de «  particules d’énergie » soient banalement additives ( se rappeler des résonances)….

Par ailleurs, et allant plus avant dans ses propositions ,les connaissances expérimentales que nous possédons ACTUELLEMENT sur les conditions de formation de ces fameux BEC (condensats de BOSE/EINSTEIN) sont toutes fraîches…. Un tel condensat est un état de la matière formé de bosons à une certaine température suffisamment basse, caractérisé par une fraction macroscopique d'atomes dans l'état quantique de plus basse énergie ( à l’état fondamental) et j ignore donc si la formation supposée de ces «  bosons géniteurs » C   puis F pourrait correspondre   à cette auto formation de BECS que l’ auteur l’espère !

En résumé la «  machinerie » de l’univers «  primitif » de D.M   a t-elle marché dans ses premiers instants de manière aussi facile qu il le présente , meme s il pense en trouver clairement traces dans diverses manifestations astronomiques observées de l Univers actuel ?Ou bien s agit il d un « pouvoir de l imaginaire «  inapplicable au Réel passé ou présent ?......

Compte tenu de toutes ces réserves et contrairement à ce que je lui avais suggéré c’est à LEE SMOLIN   qui invoque aussi les propriétés du sib-quantique que je lui conseillerai d adresser ses pre –prints ou une copie de son travail pour examen  car il me semble qu il existe certaines conclusions parallèles entre eux … …. LEE SMOLIN   se trouve au PERIMETER INSTITUTE   Le Perimeter Institute for Theoretical Physics (PI) est un institut de recherche indépendant dédié à l'étude de la physique théorique situé à Waterloo au Canada. Et je suis persuadé que si D.M   lui présente une version en anglais correct ( et pas celle de son site , GOOGLE !) ce dernier lui donnerait un avis plus peaufiné que le mien !

3°LE PLUS IMPORTANT EST A SUIVRE et ne concerne pas uniquement le modèle OSCAR