Balkans insolites (2)

Publié le 05 septembre 2011 par Espritvagabond
En classant mes photos de voyage, j'ai retracé quelques autres photos plus ou moins insolites, ou qui m'ont fait assez réagir pour sortir mon appareil afin d'immortaliser la chose.Voici donc la suite du précédent billet sur ces moments/situations insolites remarqués lors de mon séjour dans les Balkans/Centre-Europe l'été dernier.

Bon, je sais, j'étais déjà revenu sur l'histoire des cadenas... Si je publie une autre photo de cette nouvelle mode, c'est que celle-ci a été prise à Pécs, en Hongrie. D'abord, on remarquera sur la photo que le côté droit était tellement rempli de cadenas que la municipalité a fait installer une seconde grille, qui est en voie de se remplir également. J'y ai lu que c'était là que cette affaire de cadenas avait débuté, d'où mon retour sur le sujet. Il s'agirait d'une tradition qui trouve son origine avec la fin des études des universitaires. Les étudiants,  n'ayant plus besoin de leur cadenas, l'ont accroché au grilles de l'université pour fêter la fin de leurs études. L'affaire a pris de l'ampleur pour devenir un lieu où les amoureux gravaient leurs initiales sur un cadena et le laissaient sur place.

Ne s'amuse pas qui veut dans le port de plaisance de Rovinj! En y voyant tout ce qui y était interdit, je me suis demandé s'il y avait des activités nautiques qui étaient permises!

J'avoue que pour moi, cette grenouilles est déjà quelque chose d'insolite. Qu'elle soit à Venise n'améliore pas son aspect "sorti de nulle part". Et tenez vous bien; elle fait partie d'une sculpture (dont vous voyez un bras et une main), et il s'agit de la sculpture géante  - plus de deux mètres - d'un petit garçon tout nu. Comme il s'agit d'une oeuvre d'art moderne signée Charles Ray, on a aussi pris soin de poster un gardien du garçon tout nu à la grenouille, et il me surveillait de près quand j'ai pris ce cliché!

Tito est-il un héros ou un bandit? Les avis divergent... Néanmoins, les gens qui m'en ont parlé, de Sarajevo à Ljubljana, le considéraient comme un héros et parlaient de l'époque Tito avec une certaine nostalgie, sinon une certaine tendresse dans le regard.

La ville de Ljubljana était parsemée d'oeuvres d'art de toutes sortes. Il y en a même quelques unes qui ont été installées pendant notre court séjour dans la capitale Slovène. Si certaines installations étaient amusantes ou évocatrices ou même émouvantes, celle de ces visages sous un signe Hollywood m'a laissé perplexe. Je n'arrive toujours pas trop à comprendre la signification; d'autant plus que les visages ne sont pas ceux d'acteurs ou intervenants hollywoodiens.

Ah, il aurait été fier, Kafka, de se voir ainsi honoré par une sculpture "équestre". Plutôt que de représenter l'écrivain comme un traditionnel héros à cheval, comme on le fait d'hommes politiques ou de généraux, on lui a érigé cette statue équestre où il monte un géant sans tête ni membres. La sculpture hommage à Kafka est située à côté de la synagogue espagnole et près d'une église catholique. Kafka a habité en face de ce coin, au 27 Dusni et avait donc une vue sur l'emplacement. Si l'oeuvre paraît aussi insolite, c'est évidemment parce qu'elle est inspirée d'une des premières nouvelles de Kafka.

Comme j'ai déjà publié un billet sur l'image du Canada à l'étranger lors de mon retour, je me passerai de commentaire sur cette photo, captée à Bratislava :-).

Ce petit homme suspendu par une main au-dessus de la rue, il se trouve à Prague. L'oeuvre est signée David Cerny, un sculpteur tchèque controversé. Certains y voient Freud, d'autres Lenine, alors il est assez difficile d'interpréter la chose d'un regard. Et étrangement, il n'est pas si facile à repérer qu'il en a l'air!
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