Haven. Saison 2. Episode 9.

Publié le 10 septembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

Haven // Saison 2. Episode 9. Lockdown.


Ce que j'aime bien dans Haven c'est son sens de la maîtrise (enfin, pas tout le temps, mais quand c'est le cas, c'est excellent) de l'univers qu'elle veut nous présenter. Même si ils manquent de moyens, je pense qu'ils arrivent toujours à trouver un truc suffisamment flippant ou bizarre pour nous donner envie de voir la suite des épisodes. L'univers de celui ci se concentre sur une femme qui peut tuer des gens simplement en leur donnant une sorte de maladie qui transforme le sang en couleur noire. C'était bizarre, dégueulasse mais franchement, j'ai trouvé que justement, avec l'oppression du "lockdown", c'était tout d'un coup plus passionnant et intéressant. Car Haven est une série à laquelle il ne faut pas trop demander, mais quand elle se lance dans ses délires, je pense qu'il ne faut pas trop la brusquer, au risque de la perdre dans les méandres qui ont noyées la première saison (un lieu auquel je ne voudrai pas revenir, hors de question). Alors voilà, un épisode pour faire des économies, c'est ce genre là, ils tournent dans un seul et même lieu : le commissariat de Haven.
Cela me rappelle un peu Assaut sur le Central 13 d'une certaine mesure (et uniquement une certaine car l'univers de Carpenter a déjà eu ses références dans un épisode du début de la saison que j'avais personnellement trouvé très intéressant). Bref, "Lockdown" nous présente une histoire mystérieuse qui va rendre tout le monde suspect et surtout qui va permettre d'éliminer un personnage, cette petite amie de Duke qui personnellement, m'irritait de façon plus rêche qu'une éponge Spontex. Elle n'a pas apporté grand chose, si ce n'est la porte ouverte de Duke vers le révérend qui semble pouvoir l'aider (de toute façon ce gars est tellement louche depuis qu'il est apparu dans la série que ça m'étonnerait pas qu'il soit derrière certains évènements). Le regard de la fin, très grossier d'ailleurs ne laisse pas indifférent. On ne voit que ça. C'est pourquoi je pense que l'épisode fait son boulot car il permet d'avancer de manière sous-jacente en tuant un personnage qui apporte des réponses.
Il faut donc aussi faire attention au grand retour de Jason Priestley dans la série après deux épisodes (il me semble) de non-présence. Et il faut dire qu'il ne m'a pas manqué, loin de là. Le personnage est toujours aussi flou, je ne l'ai toujours pas compris, tout comme la relation avec Audrey car je veux pas dire mais la scène chaude d'il y a deux épisodes m'avait rien fait, c'était tout sec comme après être passé dans un séchoir. Alors que l'épisode tombe parfois dans certains clichés que l'on connaît tous (notamment la reprise de la trame épisodique de la série et des séries avec des épisodes centrés sur ce genre là, celui du lockdown). C'est donc pas si mal que ça, ça donne un peu de cachet et on sent que les scénaristes ont fait un peu plus de travail cette année. Ce qui au fond me fait plaisir. Ainsi, voilà un épisode fort correct qui permet de faire avancer l'histoire de la saison de manière significative pour les personnages (je me doutais depuis le début que le révérend était louche, puis dès que j'avais vu quelques scènes explicites, j'ai tout de suite fait le rapprochement).
Note : 6.5/10. En bref, un épisode bouteille qui a le mérite de faire avancer un peu l'histoire de la saison. L'ensemble reste correct.