Equipe de France : Jean-Pierre Ellisalde, ta gueule !

Publié le 11 septembre 2011 par Lben

Chronique du 11 septembre 2011.

Jean-Pierre Ellisalde semble prendre très à coeur son rôle de consultant TV. A tel point que l’on peut le voir à la sortie du vestiaire des joueurs de l’équipe de France pour leur expliquer ce qu’ils devraient faire. Ce qui est innacceptable. Alors je dis à Jean-Pierre Ellisalde, soit tu retournes à ta place, devant la caméra de Canal +, soit tu prends un bar tabac à La Rochelle et là, oui, tu pourras refaire le match à ta guise…

Les anciens savent tout, c’est bien connu :

Quand on est un ancien joueur de rugby, on est censé tout savoir mieux que les autres. Et donc, du coup, on se sent un droit d’expliquer et de dire aux joueurs actuels ce qu’ils doivent faire. Ca, c’est ce que pensent beaucoup d’anciens. Et comme il n’y a plus le risque qu’on les remette sur le terrain pour prouver que leurs actes sont à la hauteur de leurs paroles, ils s’en donnent à coeur joie. C’est le cas de Jean-Pierre Ellisalde notamment. Le problème, ici, c’est qu’il pratique sa théorie du « Y’a ka, faut kon » auprès des joueurs de l’équipe de France. On pouvait, ainsi, le voir, directement à la sortie du vestiaire, après le match contre le Japon, faire de grands discours, avec moulinets des bras, auprès d’Aurélien Rougerie et de Dimitri Yachvili. Ces joueurs sortent d’un match, qui s’est révélé plus compliqué que prévu, avec la tête emplie de doutes et ils se retrouvent assailli par quelqu’un qui n’a rien à faire -là ( mis à part qu’il a une accréditation Canal + ), qui en profite évidemment pour leur expliquer ce qu’ils auraient dû faire. Par ce que, obligatoirement, lui à raison,  ses grandes théories ne risquant pas d’être mis à mal sur un terrain de rugby.

Une équipe de France sous tensions :

La conséquence d’une telle intervention est désastreuse. D’une part, elle continue à instiller le doute dans la tête des joueurs. Soit, en leur expliquant que l’équipe de France va mal, et donc en critiquant l’autorité en place, soit en leur expliquant que, eux, sont les meilleurs ( en général, dans ce contexte-là, on ne va pas voir un joueur après un match pour lui dire qu’il a été nul, mais, au contraire, pour lui dire que, lui, au moins, à été à la hauteur ) et que c’est le reste de l’équipe qui est passé à côté, voire les 2 à la fois ( tant qu’à faire, autant y aller à fond ). Déjà que l’autorité de Marc Lièvremont est vacillante ( confer les critiques à peine voilées d’Harinordoquy avant le match qui demande que l’équipe type joue tous les matchs ), si des intervenants extérieurs ajoutent une cacophonie lancinante autour de l’équipe, l’implosion est proche. A ce rythme-là, je vois bien Serge Blanco, vice-président de la FFR, prendre l’avion avant le match contre le Tonga pour, comme il le fait avec Biarritz, descendre dans le vestiaire à la mi-temps du match et donner ses consignes à lui, en lieu et place de Marc Lièvremont. A un moment donné, quand tout va mal, tout le monde se veut être le sauveur et le système explose de lui-même…

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