Dans un mois exactement donc, « Video Games / Blue Jeans » sera disponible physiquement, mais, en attendant, chacun de ses deux titres est écoutable sur Internet, notamment sur son site perso.
Outre le physique envoûtant de Lana Del Rey (pseudonyme qu’elle a adopté afin de davantage attirer l’attention sur elle et sa musique, et ça a marché), il est impossible de ne pas craquer pour sa voix mi-douce mi-sulfureuse, sur une musique tout à fait digne des productions de cette nouvelle décennie, dans la lignée d’Amy Winehouse, mais là s’arrête le parallèle entre les deux jeunes femmes bien que le contexte fera que certain voudront, comme à chaque fois qu’un artiste disparaît, lui trouver une succession.
Ainsi, rien ne doit vous rappeler la jeune Londonienne disparue tragiquement à l’âge fatidique de 27 ans, si ce n’est un physique charmeur mais non racoleur, une voix puissante mais toujours maîtrisée, des émotions garanties et toujours cette envie d’une sincérité absolue, autant lyriquement que musicalement. Car Lana Del Rey ne cherche pas une production trop actuelle, mais elle en tire parti afin de ne pas faire une musique surannée. Originaire de Brooklyn, la Newyorkaise reconnaît des influences aussi bien en Elvis Presley, Britney Spears, Nina Simone, Nirvana, Leonard Cohen, Bob Dylan, les Beach Boys ou encore Antony & the Johnsons.
Aussi bien « Video Games » que « Blue Jeans » vous feront voyager, et ce ne sont pas les deux vidéo clips les accompagnant qui vous feront fuir, à moins que les ambiances à la David Lynch ne vous troublent (oui, le cinéaste mais également et dorénavant artiste-producteur musical dont on attend l’album). Dans ce cas, concentrez-vous sur la musique, puisque c’est ça qui importe le plus. Non ?
(in heepro.wordpress.com, le 15/09/2011)