Le pouvoir de l imaginaire (119):les limites du quantique - suite 1

Publié le 16 septembre 2011 par 000111aaa

En attendant de retrouver les States , j’ai revu ICI mon collègueSCRONGNEUGNEUqui m a interpellé ironiquement :-« Olivier,pourquoi ressasses tu toujours les mêmes choses ? C‘est laNième fois que tu parles des étrangetés du quantique   , de l intrication , de la décohérenceetc. ….N as-tu pasparfois l impression de te répéter ? »

Etmoi de répondre : «  NON !Il y a toujours quelquechose de nouveau qui vient d être proposé ….. Et est ce ma faute à moi si 3 revues scientifiques se recadrent sur le meme sujet ? »

J AI DONC FERMEMENT L INTENTION DE CONTINUER SUR LE SUJET DEJA ABORDE HIER !

2-2 / : LE PHENOMENE D INTRICATIONQUANTIQUENE RECOIT PAS UN SATISFECIT GENERAL !POURQUOI ? ( SUITE )

Je suppose que mes lecteurs   sont tombés de leur chaise en lisantce que j ai écrit hier  :   Lorsque deux systèmes ( photons ou électrons ) sont placés dans un état intriqué, il y a des corrélations entre les propriétés physiques observées des deux systèmes qui ne seraient pas présentes si l'on devait attribuer des propriétés individuelles à chacun des deux systèmes. En conséquence, même s'ils sont séparés par de grandes distances, les deux systèmes ne sont pas indépendants et il faut les considérercomme un système unique.Les dernières manips montreraient quele pouvoir d’intrication dépasserait les 100 km ! L‘ équipe de A.ZEILINGERa réussi à expédier une paire de photons intriqués depuis l île de La Palma à l île de Ténériffe   soit 144 km !

Et les philosophes de se mettre à hurler derechef : « Renversant en effet !l’ effet précéderait la cause ! Tout se passerait comme si la mesure effectuée sur le premier système à un instant donné avait un effet absolument instantané sur le résultat de la mesure effectuée sur le 2 èmemême si les deux événements ne sont pas reliés causalement, c'est-à-dire même si une information partant du premieret se déplaçant à la vitesse de la lumière n'aitpas le temps d'informer le2èmedu résultat de la mesure sur le premier Alors l’ information entre les deux intriqués irait plus vite que la lumière ! ( Et en avant leshypothèses de tachyons à vitesse supraluminique )!!!!!???? »( cf / un de mesdialogues sur ce blog sur le no-communication theorem avecBernardChaverondier)

A celaon peut répondre par l article de ALEXEI GRINBAUM / CEA SACLAY / ( LA RECHERCHE   sept 2011pp52-55)et par les explications de B.CHAVERONDIER ( cf. demande d explication surFUTURA SIENCESdu 17 :01 :2010.) mais aussi par l article deJEAN MARC LEVY LEBLOND ( les dossiers de LA RECHERCHE août 2011 ,pp18-19) .

L a notion de particule élémentaire   a évoluédepuis la conception naïve de l’Antiquitésur les atomes .Elles doivent être désormais perçuesdans leurs interactions ,non comme des briques de base, indépendantes, majeures et vaccinées ( !), mais comme le résultat de subtils jeux de construction ….Par exemple l’élémentarité des quarks n est envisageable qu’avecl appel à une force de dispersionbien plus forte que l’interaction forte qui les lie entre eux ….Alors se disent certains philosophes pourrait on imaginer qu il n’existe aucune limite d espace et de temps pour un certain type d interaction INDEFECTIBLE , précisément celle qui pourraitexpliquer clairement le phénomène d intrication ….. ?

Larticlede ALEXEI GRINBAUM , cité plus haut parait apporter unecertaine réponse à cette interrogation . J e ne peux en tirer «  tout le suc » dans le cadre d un unique article d’un modeste blogqui ne dépasse les 15000 visites mois que lorsqu’il se produit un accident nucléaire !

Disons pour résumer que :

a)la mécanique quantique est «  non locale » en ce sensque des particules meme très éloignées peuvent partager en effet instantanément de l information ;

b)c’est le mathématicien russe BORIS TSIRELSON   qui en 1980a calculé le premier la borne supérieure de cette non localisation ;

c)on peutalors en quelque sorte envisager le concept de quantité de non-localité quantique …La borne vaut 2√2 et je vous expliquerai la prochaine fois les efforts des physiciens pour essayer decomprendresa signification . Je vous parlerai de la théorie de l information avec les figures de l inénarrable couple deBOB et ALICE !