Edgardo Cozarinsky

Par Larouge
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Petit-fils d’émigrés russes né à Buenos Aires en 1939, Edgardo Cozarinsky vit depuis une trentaine d’années à Paris. À la fois cinéaste et homme de lettres, il mêle documentaire et fiction dans son travail et ceci depuis ses débuts. Il commence sa carrière en 1971 en Argentine en réalisant un film expérimental : "..."/Points de suspension. En 1974, il fuit la dictature militaire de son pays et s’installe à Paris. Il dirige alors son second long-métrage en 1977 : Les apprentis-sorciers. Il collabore ensuite à l’écriture du film La mémoire courte (1979) de son compatriote Eduardo De Gregorio. Après Not in Vain (1980), un court-métrage commandé par le Haut Commissariat pour les Réfugiés, Edgardo Cozarinsky réalise La guerre d'un seul homme (1981), un brillant montage d’actualités vichyssoises avec des textes de l’écrivain allemand Ernst Jünger en contrepoint. In 1982, Edgardo Cozarinsky commence à travailler pour la télévision et réalise Mémoire : Marie Mac Carthy, le portrait d’une romancière américaine "engagée". En 1983, il réalise pour le grand écran Autoportrait d'un inconnu : Jean Cocteau, suivi de Haute Mer (1984) et Sarah (1988), un court-métrage, également pour le cinéma. Edgardo Cozarinsky retourne ensuite en Argentine pour co-réaliser Guerriers et captives (1989) avec Dominique Sanda : un film épique sur la "Guerre Indienne" qui a opposé les colons au peuple indigène de Patagonie au siècle dernier. In 1992, le réalisateur décrit les "exils" argentins des acteurs Robert le Vigan et Renée Falconetti, la "Jeanne d'Arc" de Dreyer, dans Boulevard des crépuscules. Deux ans plus tard, il consacre un portrait au co-fondateur de la Cinémathèque française, Henry Langlois dans Citizen Langlois (1994). En 1996, Edgardo Cozarinsky réalise pour le cinéma Le Violon de Rothschild, amplement salué par la critique. Il tourne ensuite Les fantômes de Tanger en 2003 et enfin Ronde de nuit en 2005.Parallèlement à son œuvre cinématographique, Edgardo Cozarinsky construit une œuvre littéraire particulièrement remarquée. Il a publié des essais sur Borgès et Henry James. En 1989 paraît aux Editions Christian Bourgeois Vaudou urbain, un volume de fiction. En 2002 il publie chez Actes Sud un recueil de nouvelles, La Fiancée d’Odessa et en juin 2005, toujours chez Actes sud un nouveau roman, Le Ruffian moldave.