La nuit

Par Elisabeth Leroy

Loin des villes, loin des foules,

Quand les heures coulent,

Ta présence, sans un mot,

Est pour moi un cadeau.

L'envie me poursuit,

Comment résister à la nuit ?

Fuir, peut être fuir

Pour ne rien détruire ?

Mais la nuit ensorceleuse

Reviens, majestueuse,

Mesquine et apaisante,

Galante et enivrante.

(06.03.07)