Si tu pretes l'oreille

Par Elisabeth Leroy

Dans ma modeste maison

Après un voyage sans horizon

Elle est arrivée sans bagages

Par un beau jour de juin

Avec son propre langage

Pas celui des êtres humains,

Elle t'emporte très loin là-bas

Dans des pays que tu ne connais pas

Et si tu sais lui parler

La toucher sans la brusquer

Elle te fait découvrir des merveilles

La guitare, si tu prêtes l'oreille

Te fera danser sans chaussures

Les planètes la nuit se réveillent

Charmées de son chant si pur

Arrivé jusqu'à mes oreilles

Elle te parle de chagrin, d'amour,

De mélancolie mais aussi de beaux jours.

Depuis des siècles fidèle,

Elle arrive gonflée de soleil.

Sous les doigts d'un gai musicien

Elle te chantera un chant, le sien.

(15/10/06)