Critiques Séries : The Lying Game. Saison 1. Episode 6.

Par Delromainzika @cabreakingnews

The Lying Game // Saison 1. Episode 6. Bad Boys Break Hearts.


Chaque semaine je bataille pour trouver l'inspiration pour écrire sur The Lying Game, en trouvant des références vaseuses et en tentant vaguement d'être drôle. Je sais pas si ça fonctionne mais tant pis, je tente encore et toujours. Quitte à être lourd, autant l'être jusqu'au bout. Je me demande donc comment les scénaristes bataillent pour nous trouver des intrigues bien ficelées telle la lanière d'un string. J'aurais aimé assister à une table ronde d'écriture de l'épisode, franchement, ça à l'air hilarant. Il y a des moments dans l'épisode qui me rappelle les meilleurs heures du soap-opera ou du moins les heures que j'ai pu voir. Et je vous rassure, The Lying Game c'est quand même mieux que Rubi, le feuilleton mexicain que M6 diffusait il y a quelques années et que je suivais toutes les semaines, vous pouvez rire maintenant, vous avez une grande confession de ma part. Quoi que, je sais même pas si de ma part, ça vous étonne. Donc pourquoi pas.
Commençons par Sutton et Emma. Ces deux là, ça court mais ça mords pas. En effet, j'ai trouvé que le quatuor (car maintenant c'est un plan à 4) amoureux était toujours aussi mal foutu. Mais les intrigues tombant enfin sous le sens, j'ai dans l'espoir que la suite va être bien plus palpitante. Car bon, je veux pas dire mais ça manque cruellement de maximes pour que le ton faussement poétique de ces relations puisse fonctionner. Mais au lieu de se brouter la pelouse en duo, Sutton va de son côté trouver l'amour dans les bras de son californien même pas surfeur. C'est trop nul ! Han han ! Nananère, car Emma elle a Ethan, c'est le gars hybride mi-indien d'Amérique, mi-américain avec le gros accent anglais. Bref, leurs deux relations sont pas complexes, on s'y retrouve très facilement et malgré tout le mal que j'en dis, c'était pas non plus déplaisant. Il y avait des bons sentiments, et que de trucs galants. Vous croyez vraiment que des mecs qui font des dîners romantiques façon resto 5 étoiles à leur copine à 16 ans ça existe ? Je me pose la question encore, aidez moi.
C'est là que vient aussi l'intrigue de la saison autour de la mère d'Emma et Sutton. Emma va découvrir une photo intéressante, tout ce qui en découle est plutôt mystérieux, notamment avec le mec de Char. Et cette intrigue pour Char est juste horriblement mauvaise. Je sais pas, mais ça vient déjà de Kristen Prout, autant dire que je voulais pas trop faire de blagues sur son nom, mais elle porte bien son nom. Voilà, c'est fun, on a ri. Prout prout. Désolé, j'ai pas pu résisté. Et du côté de Sutton, elle va enfin voir sa vraie mère mais c'est un cliffangher (et je dois l'avouer, il est excellent). Mais si c'est une série bonne qu'à créer des rebondissements, alors à quoi ça sert hein ? Vous pouvez me dire ? Avec cet épisode j'ai cru voir un épisode de Pretty Little Liars (quand on a les même créateur, c'est pas vain), et je dis why not. C'était pas non plus trop déplaisant. Ah si, Adrian Pasdar a vraiment manqué à l'épisode.
Oui, ce dernier n'est présent que pour voir le retour de son fils ou comploter de voiture à voiture ("Hello Kit". Ah non, mince, on est pas dans K2000). Ah si, il reste l'histoire de sa fille : Madeline et d'Eduardo. Ca sent le fromage cette histoire, car plus ça va, plus le "Si j'étais là c'est que je voulais te voir" se fait ressentir, plus j'en ai marre. Bref, au final cet épisode était correcte (pour ce que la série sait offrir de sympa). Mais ça manque de densité encore une fois. Le milieu de l'épisode était assez creux et je trouve dommage de ne fonctionner qu'au cliffangher qui laisse forcément une bonne impression et donc l'envie de voir a suite. Malgré tout j'ai envie de connaître ce que la suite a à nous offrir, de plus la série a été confirmée pour une saison complète de 22 épisodes.
Note : 5.5/10. En bref, la série offre quelque chose de plus débraillé, ça plait ou ça plait pas, moi je trouve ça correct.