Les parvenus

Publié le 10 février 2007 par Caroline
Or, le parvenu est d'une insolence permanente avec des airs de modestie, ou bien il est d'une futilité insolente, constamment insolente. Et, il y a beaucoup de parvenus, et ils s'accrochent stupidement à ce qu'ils ont acquis, et c'est une chose excellente. Ils peuvent être nerveux, mécontents, maussades et fatigués "de tout cela", mais chez le vrai parvenu le dégoût ne va jamais bien loin.
L'institut Benjamenta Robert Walser.