Aliadière reconnaissant envers Wenger

Publié le 22 septembre 2011 par Yannc83

Jérémie Aliadière, recruté très jeune par Arsène Wenger à Arsenal alors qu'il avait 16 ans, est reconnaissant envers son ancien coach. Celui-ci l'a accueilli en fin de saison dernière pour que l'attaquant de Lorient puisse garder la forme et l'a vivement conseillé à Christian Gourcuff avec la réussite que l'on sait. Rentré en France à Lorient, Jérémie Aliadière vit une seconde jeunes à 27 ans dans les rangs de l'équipe bretonne. Il n'oublie pas Arsène Wenger qui lui a permis de découvrir l'Angleterre il y a douze ans et qui lui a permis de le relancer : "Il m'a toujours fait confiance. Il a toujours voulu me garder. Même quand j'ai voulu signer à Middlesbrough (en 2007), il ne voulait pas que je parte. Mais j'étais arrivé à un moment de ma carrière où il fallait que je joue. Et Arsenal était devenu une sorte de malédiction pour moi avec toutes les blessures que j'accumulais. Partir, c'était une  manière de rompre le signe indient" explique-t-il dans les colonnes du 10Sport. Mais il sera toujours reconnaissant à Wenger : "C'est une personne très généreuse. Je suis arrivé à Arsenal tellement jeune que j'ai d'abord eu peur du personnage. Mais petit à petit, en discutant avec lui, un lien s'est créé. Et ça se passait super bien. Il veut toujours le meilleur pour ses joueurs, et il est prêt à tout pour eux. Avec moi, il était un peu papa-poule. Il m'avait pris tellement jeune qu'il voulait me protéger" ajoute l'attaquant de Lorient. Invité à donner son avis sur la politique de jeunes d'Arsenal, Jérémie Aliadière acquiesce : "A l'arrivée ce sont les titres qui parlent. Peut-être que sa politique a atteint un peu ses limites. Mais il a prouvé, en sortant un paquet de bons joueurs, que sa politique était viable. Des joueurs comme Thierry Henry ou Vieira, pas forcément très bien  leur arrivée, se sont sublimés sous ses ordres. Mais cette saison, ça risque d'être un peu dur pour eux avec les ventes de Nasri et Fabregas. La saison s'annonce compliquée" conclut-il.