Saw 5

Publié le 23 septembre 2011 par Olivier Walmacq

genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 2008
durée: 1h30

l'histoire: Il semble que Hoffman soit le seul héritier de Jigsaw. Mais lorsque son secret risque d'être découvert, il n'a plus le droit à l'erreur et doit éliminer chaque menace.

la critique d'Alice In Oliver:

Il est toujours amusant de voir à quel point le scénario de chaque nouvel épisode de la saga est confiné dans le plus secret.
Chaque année, un nouveau chapitre de la saga Saw pointe le bout de son nez, la bande annonce révélant peu d'éléments sur l'histoire.
En même temps, tous ces efforts visent aussi à cacher le manque total de script.

En vérité, la franchise Saw a perdu la totalité de son intérêt depuis le troisième opus. Inutile de revenir sur le cahier des charges de cette saga.
Vous la connaissez déjà: des acteurs inconnus (en dehors de Tobin Bell et, dans une moindre mesure, de Costas Mandylor) et qui le resteront, un décor de garage, sorte de fête foraine de la torture, une réalisation clippesque et des séquences gores et débiles à la pelle. Tel est le menu fretin.

Mais peu importe, la recette fonctionne et les fans continuent de se précipiter dans les salles obscures. Donc, pourquoi arrêter une formule gagnante, qui coûte peu d'argent et ramène un maximum de pognon ?
Toutefois, avec Saw 5, il s'agit de donner une autre direction à la franchise. Attention, SPOILERS ! Certes, Jigsaw (Tobin Bell) est mort depuis belle lurette, mais l'inspecteur Hoffman a pris la relève.

Est-il le digne successeur du Tueur au Puzzle ? Les investigations de l'inspecteur Strahm commencent sérieusement à inquièter Hoffman, qui met à l'épreuve le policier, ainsi que de nouveaux candidats dans une nouvelle partie de massacre. A priori, Saw 5 tente de donner un nouveau souffle à la saga. En vain.
Saw 5 se révèle tout aussi médiocre que ses deux prédécesseurs. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il ne fait que remplir le cahier des charges d'une franchise perdue depuis bien longtemps.

Ensuite, Saw 5 est probablement le volet le moins gore de la saga. Ici, peu ou prou de pièges mémorables, David Hackl, nouveau réalisateur appelé à la rescousse, se contente du minimum syndical.
Saw 5 est donc le volet le plus fainéant (en terme de violence) de la franchise. Il ne vient strictement rien apporter à la série.
Visiblement, le but est de faire durer le plaisir, de multiplier les fausses pistes et les protagonistes inattendus, le tout dans un bordel sans nom et dans un montage clippesque et tapageur.
Mais franchement, comment peut-on aimer ça ???

Note: comme pour les deux précédents volets, pas de note !


SAW 5 - Trailer