The Vampire Diaries // Saison 3. Episode 2. The Hybrid.
La série est de retour les amis ! Vampire Diaries est redevenue aussi jouissive qu'intéressante et surtout ce qu'elle était et que j'adorais. Bon, même si elle est devenue malgré elle la série la
plus gay de The CW là où la moindre amitié entre deux hommes est plus intéressante à imaginer amoureuse. En tout cas, je m'amuse de plus en plus avec Vampire Diaries alors que la saison dernière
c'était la croix et la bannière pour trouver une scène un tantinet excitante. Cette année le but est de faire plaisir à ses spectateurs et donc d'offrir du spectacle, des rebondissements, ce qui
me rappelle la seconde moitié de la saison 1 et la première de la saison 2. C'est efficace et après la True Bloodisation de la semaine passée, la série garde cette empreinte en tentant tout de
même de revenir à ses fondamentaux. J'ai notamment trouvé toute la partie en montagne intéressante et bien ficelé, les scénaristes ont peut être un peu trop regardé Détour Mortel (dommage,
j'aurais adoré voir Eliza Dushku en loup garou) mais malgré ça, la série trouve quand même le moyen d'être très fun.
Stefan & Klaus : c'est quand la scène dans la tente ?
Plus je vois cette relation se dessinée plus j'ai envie qu'ils deviennent plus que des amis/ennemis. Ca serait quand même bien marrant une petite scène osée dans une tente, Brokeback Mountain
dans Vampire Diaries, histoire de briser le mythe. Mais on est dans une série pour jeunes filles qui ont chaud, très chaud. Klaus et son accent c'est pas pour rien, Stefan et son faux air d'homme
mal rincé, c'est la même chose. Le problème avec ce dernier et ce sera mon combat de l'année : trouver un sourire de sa part et même les compter. Dans cet épisode, toujours zéro. Le match face à
son frère est donc peu serré pour le moment. Mais j'ai dans l'espoir qu'il apprenne à utiliser Imocel Lingual et qu'il retrouve une forme olympique. L'intrigue de Klaus est malgré tout bien
ficelée et surtout passionnante. Au début j'aurais pu me dire : ouais, on s'ennui, mais non, j'avais bien aimé le face à face avec David Gallagher.
Le plan de Klaus n'a pas très bien fonctionné dans cet épisode, c'est dommage car j'aurais aimé voir cette idée d'armée hybride dès le second épisode, ça aurait pu être tellement puissant comme
idée. Après tout, on a tout une saison à tenir, et treize premiers épisodes d'ici la pause hivernale. Ils ont donc le temps d'avoir chaud. Peut être que pour boucher les trous (je sais je suis
lourd avec ça), Stefan et Klaus offriront le fantasme du téléspectateur qui se fend la poire en deux devant un épisode de Vampire Diaries : le baiser, même un baiser futile et involontaire (comme
Michael et Oscar dans The Office).
Jeremy a vu Vicky Donovan, la soeur de Matt, et ancienne vampire, et morte dans la première saison. Mouais. Ce qu'il y a de plus intéressant avec Matt et Jeremy ce sont encore une fois les
presque regards d'envie entre les deux hommes. Toute cette testostérone, ça stimule les muscles. Bref, je ne sais pas trop ce que cette histoire va nous apporter mais je m'en fiche un peu en fait
puisque tant qu'on nous met du Matt et du Jeremy ensemble, c'est terriblement efficace pour dire au téléspectateur : "To be continued" (sous titres : il y a un truc dans deux trois épisodes qui
va vous laisser sur les fesses). J'ai hâte de voir comment son don peut évoluer mais tant qu'il ne fait pas Bonnie qui fait du vent avec ses bras, moi, ça me va. Quoi que, c'était drôle et le
ridicule ne tue pas.
Et enfin, le cliffangher de l'épisode dernier qui était fabuleux, où Mrs Lockwood jouait avec un pistolet c'était tellement drôle ça aussi. Mais j'ai adoré la suite. Notamment le fait que son
fils va lui montrer que lui aussi il est différent et voir pire qu'un vampire finalement. L'idée est un peu de forcer le scénario, pour éviter de faire de trop lourd dialogues, alors on aussi
l'élipse et donc on a pas l'intégrale transformation de Tyler, ce qui crée un sentiment de frustration et permet par la même occasion de nous lancer sur des pistes intéressantes. L'apparition de
Jack Coleman (qui se souvient pas du Mr aux lunettes à branche d'écaille dans Heroes) en père de Caroline ça sent vraiment bon pour la suite. J'espère cependant que sa présence se fera plus
ressentir dans le prochain épisode car pour le moment je dois avouer que l'intrigue Lockwood passe entre les mailles du filet et c'est dommage.
Note : 8/10. En bref, un épisode jouissif et solide jouant une nouvelle fois avec les sous-entendus (que j'ai voulu entendre pour rigoler un coup).