The Riches - Pilot - Critique

Publié le 25 février 2008 par Blabla-Series

   The Riches : Both unique and intoxicating -- and plenty more.

Crée par Dimitry Lipkin et produit par Nicole Yorkin (Carnivàle, Brotherhood)
Diffusion sur FX
Series Premiere le 12 mars 2007
Saison 1 en cours
Format 60mn – 13 épisodes

Cast
Eddie Izzard ( My Super Ex-Girlfriend, Romance and Cigarettes, Ocean’s Twelve), Minnie Driver (
Will & Grace, Ripple Effect, The Phantom of Opera), Noel Fisher ( Huff, Godiva’s), Shannon Marie Woodward (The Quiet), Aidan Mitchell, Margo Martindale, Bruce French, Gregg Henry (Gilmore Girls).

Show Synopsis
Wayne et Dahlia Malloy sont deux voleurs mariés professionnels. A la sortie de prison de Dahlia, alors que Wayne se lasse de cette vie décalée, ils vont assister à un accident de voiture, et découvrir un couple mort les Riches. Avec leurs 3 enfants DeeDee, Cael et Sam, ils vont usurper leurs identités pour fuir la famille communautariste un brin consanguine de Dahlia et s'installer dans la banlieue bourgeoise où s’apprêter d’emménager le défunt couple.

Critique
A l’instar de l’autre dernière série de FX, Dirt, The Riches est un véritable plaisir des sens, une série hybride. Les scènes d’arnaque, les coups préparés, les incrustations aux fêtes d’anciens élèves, les fausses crises d’épilepsie, le tout servi par des piques très second degré et des répliques décapantes démontre une série pertinente et dynamique à souhait.

Avec la scène d’introduction de Dahlia, le pilot adopte un autre ton, plus réaliste, plus dramatique, plus fort. On retrouve alors la famille au complet, une famille brillamment dépeinte par un pilot rudement bien écrit et réalisé. Chaque Malloy est brut et a une personnalité forte bien à lui, Wayne un brin violent qui aspire à une vie meilleure, Dahlia, hantée par ses démons et effrayée par cette nouvelle liberté se réfugie dans l’héroïne, Dehlia est la grande sœur protectrice, Cael l’ado révolté, et puis il y a Sam et ses barrettes dans les cheveux aimant porter les robes de sa grande sœur, qui ne suscite aucune inquiétude au sein de cette famille très unie « Could be worse, could be on crack ».

En conclusion, The Riches est une véritable réussite. A dominante dramatique, The Riches sait mêler avec justesse des nuances parfois plus légères parfois plus émouvantes parfois plus pathétiques d’une famille brute en mal de vivre qui essaie de se conformer à la vie de banlieue, à des années lumières de Desperate Housewives. Je pense ne pas trop m’avancer en affirmant que The Riches a le potentiel d’une série culte brillante, intelligente et d’une justesse rare. Sur FX, il n’est pas rare de découvrir des séries originales, décalées et peu conventionnelles, un peu comme la lignée mythique d’HBO. Je dois dire que The Riches, émotionnellement parlant, c’est un peu comme le Friday Night Lights de NBC ou le Six Feet Under d’HBO