Critiques Séries : Desperate Housewives. Saison 8. Episode 1.

Publié le 26 septembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

Desperate Housewives // Saison 8. Episode 1. Secrets That I Never Want to Know.

SEASON PREMIERE


"I know what you did, It makes me sick, I'm going to tell". Sur ce mot tellement attendu se clôturait le premier épisode de la (et ça me fait mal de le dire) dernière saison de Desperate Housewives. Quelle ouverture ! J'en trépignais d'avance et je n'ai pas été déçu, les nouveautés de la saison c'est vraiment et avant tout l'unité, celle de quatre amies (et un ami/mari) partageant un lourd secret : le meurtre de quelqu'un. L'an dernier j'avais peur, je me disais et si Desperate Housewives s'arrêtait l'an prochain, finalement j'ai pas eu tord, bien au contraire, et je me dis à moi même que j'ai porté malheur à la série. Ce n'est pas vraiment un pamphlet à la série que je vais écrire ici, je ne vais pas partir forcément avec le sens de l'ultime saison parfaite mais… je dois avouer que ce premier épisode était plus que réjouissant. Vous allez tous me dire (et je parle des détracteurs de la série) que la série a pour habitude de réussir ses entrées en matière, mais est-il arrivée en 8 ans qu'une saison débute exactement là où on avait laissé les évènements de la précédente ? Je ne crois pas non. Donc déjà un point en plus qui m'a réjouit. Souvent je suis déçu des élipses temporelles ruinant en plein tout le suspense que créait la fin de la saison précédente et son cliffangher.
L'ouverture de l'épisode se fait donc sur la fin du dîner tournant (ou je sais plus comment on l'appelle) et sur la dissimulation du corps de l'ancien violeur de Gaby. Cela donne une scène assez mystérieuse dans les bois, pas mauvaise du tout, je dirais même qu'elle était presque drôle et émouvante à la fois. Les quatre actrices, affublées de merde sur leur dos arrivent à faire oublié que les costumiers de la série n'ont pas compris que les housewives ne sont pas des mamies. Donc une scène de réjouissante déjà, l'entrée est faite et j'ai hâte d'attaqué le plat consistant. Non mais c'est vrai, je me demande ce qui passe par la tête des costumiers des fois. Mais, point intéressant ils se rattrapent plus ou moins quand il s'agit de foutre des fringues à la flotte. Mais on y revient plus tard si vous le voulez bien. La première chose que l'on sait quand on débute cet épisode c'est que forcément, on va reprendre là où la série avait débutée, avec ce fameux chantage de Martha Huber. Je me demande comment la série va jouer avec ça, et qui va être le fameux/la fameuse maître chanteur.
La suite est tout aussi réjouissante, alternant moments humoristiques choisis et scènes plutôt émouvante. C'est notamment le cas des cauchemars de Lynette, scène très touchante (si ce n'est la plus touchante de l'épisode), couplée pour Lynette et Tom d'une scène assez cocasse (et même si elle est tournée deux fois dans l'épisode, elle reste efficace, surtout pour la blague de l'arroseur arrosé finalement). Ca fonctionne toujours dans les séries ce genre de chose. Du côté de Carlos on va tenter la bonne vielle culpabilité, celle qui va le ronger. On sait Desperate Housewives très religieuse aussi bien dans sa forme que dans son fond, elle va donc traité à rebrousse poil l'intrigue d'un homme qui n'arrive plus à vivre avec ce qu'il a fait et qui n'attends que le pardon. Je suis content que Gaby arrive à la fin, au détour de ce qu'elle a vécue, a faire changé l'avis du personnage. Car bon, les histoires de religions, c'est jamais bon dans Desperate Housewives (cf. "Faith", cet horrible épisode de la saison 5).
Du côté de Susan, elle va prendre le virus de la femme qui n'arrive plus elle aussi à vivre avec ce crime, elle a besoin que Mike le sache (sauf que bon, elle va devoir se résigner à ne rien dire, motus et bouche cousue). On se serait bien passé du lavage de carreaux (qui m'a d'ailleurs rappelé une scène mythique de Alf, mais c'est une autre histoire). L'ensemble est malgré tout cohérent et livre une histoire potentiellement intéressante et Susan retrouve la fibre comique, ses mimiques forcées lors de la mort de Cupcake (le hamster de l'école) elle va fondre en larme et en désespoir, le tout est tellement exagéré qu'on aurait presque de nouvelles rides sur le visage de Susan. C'est marrant et je trouve ça sympathique. J'aime bien Susan, et je sais, je suis le seul à bien l'aimer. C'était mon personnage préféré d'ailleurs aux débuts, peut être le fruit d'un fantasme très érotique de jeune adolescent alors que je regardais Lois et Clark : Les Nouvelles Aventures de Superman.
Bree quant à elle gère son patrimoine de façon sexuelle. On est passé de la femme au foyer aussi froide qu'un bâtonnet glacé, à celle qui se fait tringlée dans tous les sens du terme possible et inimaginable. Et comme l'an dernier avec ses 3 fois dans la même nuit, ici elle le trouve exquis son flic. Je trouve surtout ça fun, je le prends comme ça, il vaut mieux en rire qu'en pleurer mais Marc Cherry dont toute la graisse qu'il a dans le cerveau a figée a vraiment tué Bree Van de Kamp en seulement trois saisons. Quel gâchis. C'est bel et bien mon seul regret de l'épisode. Même si la scène avec Gaby dans la voiture était fun (au final, uniquement grâce à Gaby), le reste de l'épisode au s'ennui royalement autour d'elle, et c'est dommage. Jonathan Cake a pourtant du plomb dans l'aile et quelque chose de soapesque que j'aime bien dans le personnage. Reste à voir l'évolution à venir et les scènes cocasses que les scénaristes pourraient nous concocter.
Ah oui, Renée, vous l'avez vu ? Pas moi, ah si, pour accueillir le nouveau voisin. Charles Mesure et son air de bûcheron de l'Utah me fait bien rire. On dirait Vincent Cassel dans Sheitan. Mais passé l'aspect physique, ce personnage dont on ne fait pas des caisses et des caisses (car les nouveaux voisins dont on se fiche complètement, ça commence à faire) et donc, on passe un bon moment. En tout cas, je l'ai bien senti et j'aurais envie d'en voir plus, et surtout de cette relation tant attendue entre lui et Renée. Au final, ce retour de Desperate Housewives est plus que réjouissant. Je dirais même que c'est super excitant. Ne me parlez pas d'objectivité, j'en ai rien à faire, c'était un très bon épisode et ça personne ne pourra me faire changer d'avis. Marc Cherry a sorti quelque chose de son cerveau. Je suis sûr que le fantôme d'Eddie Britt est venu le voir et lui a dit "I know what you did, It makes me sick, I'm going to tell".
Note : 9/10. En bref, un season première de dernière saison qui ne pouvait pas mieux débuté. L'unicité des femmes de cette série est une force qui est de nouveau à la mode. J'aime et chéri mes housewives préférées, à la vie, à la mort.