"La piel que habito" ou "The Skin I Live In", de Pedro Almodovar

Par Mylittlediscoveries

Pedro Almodovar aux commandes d'un thriller fantastique, je ne pouvais pas rater ça! Ce week-end j'ai enfin pu voir "La piel que habito" ou "The Skin I live in"...mais je suis malheureusement sortie de la séance avec une sensation d'inachevé.

Long-métrage espagnol de 1h57min (2011) réalisé par Pedro Almodovar avec Antonio Banderas, Elena Anaya, Marisa Paredes... Sorti le 17 août 2011 en France et le 26 août 2011 en Angleterre.

SynopsisDepuis que sa femme a été victime de brûlures dans un accident de voiture, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se consacre à la création d’une nouvelle peau, grâce à laquelle il aurait pu sauver son épouse. Douze ans après le drame, il réussit dans son laboratoire privé à cultiver cette peau : sensible aux caresses, elle constitue néanmoins une véritable cuirasse contre toute agression, tant externe qu’interne, dont est victime l’organe le plus étendu de notre corps. Pour y parvenir, le chirurgien a recours aux possibilités qu’offre la thérapie cellulaire.
Outre les années de recherche et d’expérimentation, il faut aussi à Robert une femme cobaye, un complice et une absence totale de scrupules. Les scrupules ne l’ont jamais étouffé, il en est tout simplement dénué. Marilia, la femme qui s’est occupée de Robert depuis le jour où il est né, est la plus fidèle des complices. Quant à la femme cobaye… 
(source allocine.fr)

---

Voici la bande-annonce:

---

Mon avis: je n'ai pas lu le roman "Mygale" de Thierry Jonquet, tant mieux d'ailleurs car le film n'aurait pas eu le même intérêt si je connaissais déjà la fin. Les acteurs, emmenés par un Antonio Banderas mystérieux, pervers et assoiffé de vengeance, sont convaincants, et la manière de filmer d'Almodovar n'a rien perdu de sa superbe.

Dans la première partie du film, il y a beaucoup de zones d'ombre, on ne sait pas bien qui est qui et pourquoi chacun a le comportement qui est le sien. Dans la seconde, les explications s'enchaînent au moyen de flash-backs et tout devient limpide. La seconde partie est plus prenante et bien meilleure à mon avis!

Cependant, à partir du moment où j'ai compris où le réalisateur voulait en venir, j'attendais avec impatience la suite des événements. Car pour moi, la partie la plus intéressante de l'histoire était celle qui allait commencer lorsque le générique est arrivé! J'aurais vraiment aimé que le film continue...

Je reste donc un peu sur ma faim avec ce nouvel opus du réalisateur espagnol: dommage!